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Credits image : Artem Kniaz / Unsplash

Astronomie
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« Astéroïde toi de moi » : La NASA ramène une capsule spatiale sur Terre

« Un petit pas pour l’espace, un saut géant pour les US. » Une capsule transportant des bouts précieux de roche venue de l’espace est tombée du ciel à vive allure dimanche matin, complétant ainsi la première mission américaine visant à ramener un échantillon d’un astéroïde. Son périple, de plus de 7 ans et 6,4 milliards de kilomètres, pourrait mener à de grandes découvertes sur les mystères de notre système solaire. Une balade dans l’espace, presque une promenade de santé.

La NASA a récupéré ce pod en forme de champignon à l’Utah Test and Training Range, dans le sud-ouest de Salt Lake City, après qu’il ait atterri à 8h52 du matin. Cette base militaire a été sélectionnée comme zone de largage pour éviter tout risque de préjudice humain. Mais la petite chasse au trésor spatiale ne s’arrête pas là.

Rejoindre une énorme base militaire pour récupérer une capsule extra-terrestre, c’est tout un programme pour un dimanche tranquille!

Loin d’être fini de son voyage, le pod carbonisé et sa cargaison précieuse provenant de l’astéroïde Bennu ont directement été transportés par hélicoptère vers une salle de contrôle au Dugway Proving Ground, la plus grande et la plus isolée des bases militaires américaines sur le continent. Une étape de plus pour ce prodige de technologie, presque une « routine » si l’on suit le terme employé par Lori Glaze, directeur de la division des sciences planétaires de la NASA.

Mais revenons un instant sur le processus d’atterissage même de ce bijou d’ingénierie : telle une balle de football lancée sur plus de 900 mètres pour atterrir parfaitement dans la zone d’en-but la plus éloignée, la capsule a été déployée par les contrôleurs de vol alors qu’elle se situait encore à 101 389 kilomètres au-dessus de la Terre. Un véritable ballet spatial dans un terrain au sol destiné qui ne mesure que 645 km².

C’est maintenant que les choses sérieuses commencent. Il se pourrait que cela prenne des jours, voire des semaines, avant que les scientifiques ne parviennent à se faire une idée de ce qui se trouve à l’intérieur du récipient à échantillons. D’après les estimations basées sur la vitesse de l’engin spatial, il pourrait contenir environ 100-200g de débris, mais aucune certitude là-dessus. Comment ça, « ce n’est pas la taille qui compte »?

En tous cas, d’après Jim Garvin, le scientifique en chef du Goddard Space Flight Center de la NASA, « c’est le matériau le plus rare que nous ayons jamais eu sur Terre ». Les astéroïdes sont en effet supposés être les débris restants de la formation de notre système solaire il y a 4,6 milliards d’années. Ces anciens cailloux de l’espace pourraient fournir des indices quant à l’évolution de tout notre système. De grands mystères à résoudre pour de petits bouts de roches récupérées.

Source : Mashable

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