« Dans un monde virtuel, la corde qui tient tous les esprits ensemble est appelée code. »
Et bien, Nx, une jeune pousse connaissant une croissance fulgurante dans le domaine du développement de logiciels, a grimpé sur cette corde avec une aisance impressionnante. Récemment, ils ont réussi à boucler un tour de table de série A de 16 millions de dollars avec la précieuse contribution de Nexus Venture Partners et a16z. Nx travaille sur des outils destinés à faciliter la vie des équipes de développement de logiciels en leur permettant de travailler dans un seul et unique référentiel de code.
Ce coup de pouce financier va aider à élargir le produit entièrement géré de Nx, le Nx Cloud, lequel vise à se substituer aux outils d’intégration continue traditionnels comme Jenkins. Jeff Cross, co-fondateur et directeur général, confie à TechCrunch que pendant la pandémie, les entreprises ont pris conscience des difficultés et des coûts liés aux développements en silo et des avantages de l’utilisation des « monorepos ».
« Nx vise à simplifier les développements en monorepo, prescrivant une approche étroitement focalisée. »
Avant de lancer Nx, nos deux co-fondateurs travaillaient pour Google au sein de l’équipe Angular. Ils ont quitté Google pour démarrer leur propre entreprise de conseil en Angular en 2016. Mais ils n’ont pas tardé à réaliser qu’il existait un besoin pressant d’outils pour simplifier le stockage d’applications et de bibliothèques connexes dans un même référentiel de code. C’est dans cette idée qu’ils ont créé Nx.
Le produit central de Nx est une version hébergée sur le cloud du système de construction open source Nx, lui-même baptisé Nx Cloud. Il semble que le JavaScript soit la langue de prédilection de Nx, mais le système reste agnostique quant au langage de programmation utilisé. Arme fatale pour les développeurs, des plugins privés ou open source peuvent être écrits pour améliorer le support de langages ou de frameworks spécifiques.
Nx et Nx Cloud permettent aux équipes de développement de produits de coder plus en moins de temps en travaillant toutes les parties du produit dans un seul référentiel (oui, vous avez deviné, un « monorepo »). Ensuite, Nx et Nx Cloud font appel à différentes couches d’intelligence pour optimiser le processus de construction (c’est-à-dire transformer un référentiel en une application en cours d’exécution) en ne construisant que ce qui doit l’être et en mettant en cache les sorties des tâches pour les distribuer de manière optimale.
Les monorepos simplifient la réutilisation et la collaboration entre les équipes, mais ils ont aussi leurs inconvénients, comme la nécessité de stockage supplémentaire par défaut et l’absence de contrôle d’accès par projet. Il semble que Nx ait trouvé sa cible. Avec une équipe de 37 personnes, la startup se targue d’avoir des centaines d’abonnés et plus de 15 millions d’installations du projet open source Nx par mois. « Nous avons plus que doublé nos clients d’entreprise et quintuplé nos revenus de SaaS », se réjouit Cross.
N’en déplaise aux sceptiques, pour la team Nx, le nuage c’est tout sauf de l’eau !
Source : Techcrunch