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Credits image : Cecile Hournau / Unsplash

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OSIRIS-REx : l’astéroïde, ou l’art de faire des bonds de géant…

« L’espace, la dernière frontière. Mais parfois, s’asseoir sur un astéroïde peut être aussi déroutant que de trouver un téléphone public… en 2021! » Si certains voient la conquête spatiale comme un champ d’exploration infini, la mission OSIRIS-REx de la NASA y a rajouté une petite touche rocambolesque. Fière de sa réussite, l’agence spatiale américaine a annoncé le retour réussi de ses échantillons d’astéroïdes récemment rapportés du rocher spatial Bennu. Alors que sa mission était de collecter des échantillons de roches de l’astéroïde, OSIRIS-REx à réussit à faire un aller-retour sans encombre et ses précieux échantillons ont atterrit en toute sécurité, dimanche, en plein désert à la base d’essai de l’Utah et à Dugway Proving Grounds du DoD.

Et la performance ne s’arrête pas là! L’engin spatial a réalisé sa manoeuvre TAGSAM (Touch-and-Go Sample Acquisition Mechanism) en toute autonomie. Autrement dit, ce petit vaisseau malin, est devenu autonome grâce à son système de navigation visuelle (NFT), encore une première! Rassurez-vous, ce n’est pas une IA rebelle, l’Entrepôt nous a récemment révélé comment cet AI révolutionnaire a été conçu et où il pourrait se diriger par la suite.

« On dirait qu’OSIRIS-REx s’est transformé en une version stellaire de Dora l’Exploratrice! »

OSIRIS-REx, cette véritable petite Dora l’Exploratrice des étoiles, est une prouesse technologique qui marque la première tentative des États-Unis pour récupérer des échantillons physiques d’un astéroïde (les Japonais nous ayant devancé deux fois). Avec Bennu flottant à environ 70 millions de miles de la Terre, atterrir dessus s’est révélé être un vrai casse tête, bien plus délicat que d’atterrir sur des cibles de plus grandes tailles comme la lune ou Mars.

Selon Dr. Ryan Olds, responsable de la navigation et du contrôle chez Lockheed Martin, qui a participé au développement du système NFT, il s’agit d’anticiper « beaucoup de petits détails, car tout se base sur des modèles. Si vous avez de petites erreurs dans votre modèle qui ne sont pas prises en compte, ces erreurs peuvent rapidement devenir de grosses erreurs. Il est donc vraiment très important de s’assurer que tout est bien modélisé. »

L’un des principaux défis que l’équipe a dû relever était le manque d’endroits propices à l’atterrissage, avec un rayon supérieur à huit mètres, sur l’astéroïde. Par conséquent, le système LiDAR, qui devait être leur principal moyen de navigation, n’a pas été suffisamment précis pour la mission. Afin de résoudre ce problème, l’équipe a décidé de passer au système NFT, qui offre la possibilité d’estimer l’état orbital en trois dimensions. C’est utile pour savoir s’il y a un astéroïde sur le chemin de descente du vaisseau. In fine, OSIRIS-REx a réussi à atterrir à juste 72 cm de sa cible, avec une précision digne d’un maître ninja!

Mais OSIRIS-REx, tel un petit explorateur stellairène curieux, ne va pas s’arrêter là. Sa prochaine cible? L’astéroïde Apophis, large de 1 000 pieds, qui passera à seulement 20 000 miles de la Terre en 2029. Ce sera alors l’occasion de faire le tour de la question en entrant en orbite autour de l’astéroïde pour observer si cela affecte son orbite, sa vitesse de rotation et ses caractéristiques de surface. Avec OSIRIS-REx, plus rien n’est laissé au hasard!

Source : Engadget

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