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Credits image : William Bossen / Unsplash

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Les startups technologiques britanniques sont-elles à la hauteur en matière de mesures contre le changement climatique ?

Quelle est la réalité du bilan carbone des startups technologiques britanniques les plus lucratives ? Selon une nouvelle étude dévoilée en exclusivité sur TechCrunch, 76% du top 500 des startups britanniques soutenues par le capital-risque n’ont rien fait pour mesurer ou compenser leurs émissions de carbone. Ces entreprises ont levé un total de 40 milliards de dollars en financement par capital-risque. Est-ce vraiment suffisant ?

Dans le secteur de la fintech, certaines entreprises se démarquent : Monzo (qui a levé 1,2 milliard de dollars), Oaknorth Bank (861 millions) et Tide (294 millions). Ils sont suivis de Faculty (développeur IA, 52 millions) et de la société d’insurtech Yulife (207 millions). Mais pourrait-on en attendre plus, même de la part de ces entreprises performantes ? Par ailleurs, les pires performances du top 100 de l’indice 500 proviennent de Doccla (23 millions), Multiverse (414 millions), Cera (303 millions) et Motorway (272 millions). Que font ces entreprises pour inverser la tendance ?

Les actions en faveur du climat ne sont pas l’apanage des grandes entreprises.

Curieusement, certains acteurs de renom dans le capital-risque britannique ne figurent pas dans le top 10, Notion Capital (11), GV, Index Ventures (13), Balderton Capital (18), et Seedcamp (27) par exemple. Comment se fait-il que ces leaders significatifs ne soient pas plus engagés en matière d’action climatique ?

L’étude, publiée par la startup de mesure et de compensation du carbone Supercritical, a passé en revue un éventail d’actions possibles : mesure des émissions, réduction du carbone, achat de compensations et recrutement pour un rôle lié au climat. À quand une plus grande responsabilité de toutes les entreprises technologiques ?

Dans l’indice, les entreprises de l’Edtech ont obtenu les meilleurs scores en moyenne, suivies par les technologies du climat, l’alimentation, le transport et l’immobilier. Ces secteurs sont-ils naturellement mieux placés pour lutter contre le changement climatique ?

L’indice estime également le coût d’une conscience climatique, utilisant les données des clients de Supercritical. Le rapport a révélé que le coût moyen de la mesure du carbone et des compensations de haute qualité était de 61 635 £ par an, soit 4,98 £ par employé par semaine. Investir dans le climat est-il donc à la portée de toutes les entreprises ?

Plus de la moitié des 100 meilleures entreprises de l’indice ont été fondées depuis 2016, suggérant que les jeunes entreprises sont plus rapides à mesurer leur empreinte carbone que les entreprises établies. Est-ce le signe d’une plus grande sensibilité environnementale chez les jeunes entrepreneurs ?

Commentant l’étude, Michelle You, cofondatrice de Supercritical, a déclaré : « Notre recherche montre que mesurer les émissions et compenser avec des suppressions de haute qualité coûterait en moyenne 5 £ par employé par semaine… Nous pensons que notre communauté a une responsabilité d’agir et de montrer au monde à quoi ressemble le leadership climatique. Nous résolvons des problèmes, nous innovons, nous avançons rapidement, nous sommes guidés par les données, et nous pensons en premier lieu aux principes – il n’y a pas de défi plus grand aujourd’hui que la crise climatique.” N’est-ce pas l’occasion pour l’ensemble du secteur technologique de prendre davantage l’initiative en matière de climat ?

Source : Techcrunch

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