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Credits image : Fikri Rasyid / Unsplash

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Le salaire minimum pour les livreurs des applications, une réalité pour New-York?

Uber, DoorDash et Grubhub réussiront-ils à contourner le paiement du salaire minimum à leurs livreurs à New York? La question était en suspens, avant qu’un jugement ne tranche en faveur de la nouvelle loi de la ville. Cette loi, toujours en attente en raison du procès en cours des entreprises, vise à assurer de meilleures protections en matière de salaires pour les travailleurs des applications. En cas de règlement du litige, ces fournisseurs de livraison devront payer un salaire minimum d’environ 18 dollars de l’heure, hors pourboires, aux livreurs, et respecter les augmentations annuelles, rapporte Reuters.

Le montant, qui augmentera le 1er avril de chaque année, est légèrement supérieur au salaire minimum standard de la ville, compte tenu des dépenses supplémentaires des travailleurs du « gig economy ». Actuellement, ces livreurs gagnent environ 7 à 11 dollars de l’heure. Et si cette nouvelle mesure venait à changer radicalement leur qualité de vie?

« La nouvelle loi pourrait changer radicalement la vie des travailleurs du ‘gig economy’. »

Le juge de la Cour suprême par intérim de New York, Nicholas Moyne, a suspendu la loi en juillet, lorsque les trois entreprises et le service de livraison plus modeste, Relay Delivery, ont poursuivi la ville. Selon eux, les tarifs majorés auraient un impact négatif sur leurs services. Suite à la dernière décision de Moyne, la loi va de nouveau pouvoir avancer. Uber, DoorDash et Grubhub devront s’y conformer une fois qu’elle entrera en vigueur, tandis que Relay bénéficiera de plus de temps pour renégocier ses contrats avec les restaurants, selon Reuters. Comment ces entreprises réagiront-elles à cette obligation future?

New York est la première ville américaine à exiger un salaire minimum pour les livraisons basées sur des applications. D’autres villes pourraient bien emboîter le pas. Faut-il y voir une prise de position des autorités afin de mieux protéger les travailleurs des plateformes digitales?

La ville avait déjà forcé les applications de covoiturage à augmenter leurs tarifs minimaux pour les conducteurs, obligeant Uber et Lyft à augmenter leurs tarifs par kilomètre de un peu plus de 5 % en 2022. Cela annonce-t-il une tendance nationale voir internationale de régulation du « gig economy »?

Source : Engadget

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