« Dans le monde des jeux vidéo, tout comme dans celui des insectes, on ne sait jamais sur quelle bête on va tomber en levant un caillou… » Dans Cocoon, vous êtes cette bête, plus précisément un scarabée, projeté sans explication aucune dans un monde magnifique et désertique, où le seul guide est votre instinct. Entre chaque pas, vous découvrez des énigmes, résolvez des puzzles et avancez doucement vers votre mystérieux objectif.
Votre compagnon de route, dans cet univers serein et bien conçu, est un orbe. Et autant vous dire que cet objet n’est pas qu’un simple bibelot pour décorer votre dos de coléoptère. Utilisés d’abord comme des clefs pour ouvrir des portes, ces orbes se révèlent être des mondes entiers à part, peuplés de défis et de surprises inattendues.
« L’Orbe est à la fois le coeur et le corps de ce jeu. »
Allons un peu plus loin dans l’intérieur de Cocoon. Ce premier jeu de Geometric Interactive, un studio fondé en 2016 par Jeppe Carlsen et Jakob Schmid – deux anciens de Playdead, le studio danois à l’origine de Limbo et Inside – se distingue par son souci du détail et son approche pointue du game design. On se retrouve à explorer des mondes imbriqués les uns dans les autres, chacun étant protégé par son propre gardien. Malgré leur aspect menaçant, ils ne sont là que pour mettre vos talents de joueur à l’épreuve. Vaincre ces entités vous donnera accès aux pouvoirs cachés des orbes, des compétences indispensables pour progresser dans le jeu.
Cocoon est une aventure à savourer sur grand écran si possible. C’est aussi un jeu qui saitêtre patient avec vous. Pas de game over ici, seulement une invitation à réessayer, encore et encore, jusqu’à ce que le puzzle cède sous votre détermination. C’est un peu comme si le jeu était constamment à vos côtés, vous guidant subtilement vers la bonne direction, à travers des signaux environnementaux savamment placés.
En fin de compte, Cocoon est une pépite ludique que je recommanderais à la fois aux gamers chevronnés et à ceux qui ne se considèrent pas comme tels. Son seul défaut est sans doute qu’il est trop court. Avec seulement six mécaniques de base qui se combinent et se transforment de manière créative, on en redemande !
Après plus de sept heures passées dans le monde de Cocoon, on repart avec l’impression d’avoir vécu une expérience mémorable qui restera gravée longtemps dans notre esprit. En fait, je l’avoue, j’ai déjà hâte d’y retourner dans quelques années, une fois que j’aurai oublié toutes les solutions à ses enigmes captivantes.
Source : Engadget