an airplane flying over the ocean

Credits image : Liz Pullan Pattathy / Unsplash

SociétéTechnologie
0

Meta va-t-elle vraiment facturer les utilisateurs d’Instagram et Facebook en Europe?

Est-ce que Meta, la société mère de Facebook et Instagram, envisage de facturer ses utilisateurs européens pour leur utilisation d’Instagram et Facebook ? L’entreprise vient d’évoquer la possibilité de facturer 14 $ par mois aux utilisateurs d’Instagram en Europe, à moins qu’ils n’acceptent la publicité ciblée, selon The Wall Street Journal. En plus de cela, elle pourrait imposer une redevance mensuelle combinée de 17 $ pour un accès sans publicité à Facebook et Instagram sur ordinateur.

Des rumeurs avaient circulé le mois dernier selon lesquelles Meta commencerait à imposer des abonnements aux utilisateurs qui optent pour la suppression des publicités ciblées, mais les tarifs exacts n’étaient pas encore connus. Les utilisateurs prêts à payer n’auraient aucune publicité sur Facebook et Instagram. Ceux qui souhaitent conserver la version gratuite devraient consentir à être ciblés par des publicités basées sur leurs données personnelles. Mais quelles sont les motivations de cette démarche ? L’entreprise a semble-t-il discuté de ces plans avec les régulateurs à Bruxelles et en Irlande.

Meta envisage de monétiser l’utilisation d’Instagram et Facebook en Europe, arguant du besoin de maintenir la gratuité pour ceux qui acceptent la publicité ciblée.

Cette annonce fait suite à une décision de cour en juillet qui a conclu que Facebook doit obtenir le consentement des utilisateurs pour accéder à leurs données personnelles. Pourquoi est-ce important ? La cour a déclaré que les opérateurs de sites doivent prouver que les utilisateurs ont donné leur consentement de leur plein gré, peut-être en leur permettant de refuser le suivi publicitaire. Serait-ce une réponse à la politique de confidentialité stricte d’Apple avec iOS 14 ? Et que feront les utilisateurs de Meta ? Accepteront-ils de payer ou préféreront-ils être ciblés par la publicité ?

Si les chiffres révélés par le Wall Street Journal sont exacts, ils sont à peine inférieurs à ceux que Netflix facture dans l’EU pour son plan mensuel régulier. Cela signifie-t-il que seuls les utilisateurs de médias sociaux puissants ou les entreprises seraient prêts à payer ? Meta pourrait-il alors effectivement forcer les utilisateurs réguliers à accepter les publicités ciblées ou à arrêter complètement d’utiliser ses sites de médias sociaux ?

En revanche, n’oublions pas que plus tôt cette année, l’UE a infligé à Facebook une amende record de 1,2 milliard d’euros pour avoir transféré des données d’utilisateurs de l’UE vers les États-Unis, en violation des principales règles de confidentialité numérique du bloc. À partir de mars 2024, ces règles risquent de se durcir davantage avec l’entrée en vigueur des réglementations de l’Acte sur les marchés numériques (DMA) en Europe. Quelle sera la réaction de Meta ?

Il convient de souligner que Meta réalise près d’un quart de ses revenus en Europe, le bloc représentant 7,2 milliards de dollars sur un total de 32 milliards de dollars au deuxième trimestre de cette année. Et la compagnie se prépare à lancer son rival de Twitter, Threads, en Europe, malgré l’incertitude entourant le DMA et sa capacité à relier l’application à Instagram comme elle le fait ailleurs. Avec tous ces points à considérer, quelles seront les véritables retombées de cette décision potentielle ?

Source : Engadget

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.