« Il semble que le crypto-projet de Sam Altman, Worldcoin, n’aille pas si ‘Worldly’ après tout, » diraient certains. Vous voyez, le Kenya a manifestement des problèmes avec le nouveau bébé technologique qui révolutionne le monde. Imaginez-vous donc, un comité parlementaire a même été formé en août pour examiner toutes les activités de Worldcoin dans leur pays. Et la conclusion? À en croire leur rapport, ils demandent carrément que le projet soit fermé. Oui, rien que ça!
Oui, ce comité a demandé à l’Autorité de Communication du Kenya d’effacer la présence physique et virtuelle de Worldcoin en « blacklistant les adresses IP des sites web associés ». Autant dire qu’ils veulent faire un grand ménage numérique. Et tout cela jusqu’à ce que le pays établisse des règles adéquates pour réguler les actifs virtuels.
L’Autorité de Communication du Kenya envisage de donner un coup de balai numérique à Worldcoin
N’oublions pas, cela faisait suite à la suspension de l’inscription de Worldcoin dans le pays en août dernier. Les raisons ? Des inquiétudes liées à l' »authenticité et à la légalité » de ses activités dans les domaines de la sécurité, des services financiers et de la protection des données. De là à les expulser du pays… N’est-ce pas un peu extrême?
Voyons le bon côté des choses, le comité a recommandé que le pays développe « un cadre de surveillance complet et des politiques sur les actifs virtuels et les fournisseurs de services d’actifs virtuels au Kenya, dans les six mois suivant l’adoption de ce rapport ». En gros, ils veulent que le gouvernement élabore des directives bien précises. Bon, ce n’est pas une mauvaise chose en soi, n’est-ce pas?
Et ce n’est pas fini! Le comité a également demandé à ce que des enquêtes criminelles soient menées sur Tools for Humanity Corp., la société qui construit Worldcoin, et ses partenaires kényans. Il semblerait qu’ils ne fassent pas confiance à tous ces outils pour l’humanité. Hum, ça sent le débat houleux!
Worldcoin essaye de créer une nouvelle « identité humaine (ID mondial) et réseau financier » via des scans oculaires et sa propre cryptomonnaie. Le Kenya a été l’un des premiers pays où ils ont lancé des inscriptions. Cependant, une ruée vers les stations d’inscription a attiré l’attention des agences gouvernementales, menant à la suspension des scans d’iris par Worldcoin.
Alors que l’on pensait que Tools for Humanity reviendrait bientôt au Kenya, ce rapport risque de freiner leurs plans. En somme, après cette mise en lumière, on peut dire que Worldcoin est loin d’être hors de danger, et ce, non seulement au Kenya, mais aussi à l’échelle mondiale.
Source : Techcrunch