« Qui a dit que tout ce qui brille est de l’or ? Et bien dans le voyage numérique de Meta, même un filtre de réalité augmentée ne suffit pas pour dorer tous leurs contenus.
L’instance de supervision de Meta, l’entreprise mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, fait face à une affaire d’importance. Cette dernière concerne une vidéo « modifiée » du président Joe Biden. Sans donner plus de détails, le Board indique qu’elle touche à des politiques ayant un impact conséquent pour Meta.
Le sujet de l’affaire sera officiellement annoncé dans les prochains jours. Il semble que nous nous aventurions dans le territoire épineux de la désinformation, notamment en période électorale, sujet échauffant les lobes numériques de nos chers admins de réseau social.
« Le cas se concentre sur la modification des médias sur les plateformes Meta et les politiques de l’entreprise sur la désinformation, en particulier en période électorale. »
Alors que ni Meta, ni le Board, n’ont évoqué le contenu de la vidéo incriminée, ce cas pourrait déterminer la direction future des politiques des réseaux sociaux face aux fake news. Avant l’ascension des intelligences artificielles permettant la création aisée de vidéos fausses (hell-o deepfakes !), Meta s’est retrouvée au cœur de controverses suite à sa gestion de vidéos suggestive et cela n’a pas plu à tout le monde ! Je pense en particulier à une certaine vidéo de Nancy Pelosi… Ah les rumeurs !
Finalement, la politique en place sur Meta pour contrer les deepfakes générés par AI est radicale, ils sont tous interdits. D’autres types de modifications sont cependant tolérés. La vérification des faits a été le passe-temps favori de nos vérificateurs ces derniers temps, qui ont dû contrer de nombreuses vidéos trompeusement éditées de Joe Biden largement partagées sur Facebook et Instagram.
Néanmoins, cela n’est pas une première pour notre chère instance de supervision. Elle avait déjà eu à se pencher sur les cas de Donald Trump et du premier ministre du Cambodge. Bien que Meta ne soit tenue d’appliquer la décision de l’instance que pour le contenu spécifique en question, cette dernière lui fait également plusieurs suggestions politiques. Ce à quoi Meta est libre d’adhérer, ou d’ignorer… Cependant, elle se doit de fournir des réponses écrites. Dommage, une petite conversation version émojis aurait peut-être été plus fun !
Source : Engadget