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Cloud : quand les régulateurs britanniques jouent les trouble-fête

« Sous les nuages, rien n’est jamais tout noir ou tout blanc », particulièrement lorsque les géants du cloud se retrouvent à deux doigts de faire des éclairs. Tout comme un amateur de hamburgers pris en flagrant délit dans un fast-food à 3h du matin, le marché du cloud au Royaume-Uni est sous la loupe des régulateurs. Sans surprise, l’Autorité de la Concurrence et du Marché (CMA) lance une enquête à grande échelle pour vérifier si les grandes entreprises d’infrastructure cloud freinent les entreprises qui souhaitent changer de fournisseur ou opter pour plusieurs fournisseurs.

Notons que l’annonce intervient un an après le début d’une étude de marché par Ofcom sur le marché des services cloud au Royaume-Uni, un secteur qui pèse 7,5 milliards de livres sterling. Ofcom avait déjà exprimé quelques inquiétudes qui nécessitaient une escalade vers la CMA. Ainsi, aujourd’hui marque le début d’une enquête indépendante sur le marché où la CMA va « examiner le marché et prendre en compte s’il y a des préoccupations concurrentielles ».

Donc, faisons face à la réalité nuageuse, nous sommes entrés en phase 2 de l’enquête où un groupe d’enquête établi par la CMA déterminera la portée générale de l’enquête.

« La concurrence effective sur ce marché est cruciale puisque de nombreuses entreprises dépendent entièrement des services cloud, » a déclaré Sarah Cardell, PDG de l’Autorité de la concurrence et du marché.

Au cœur de cette investigation, on retrouve la question de savoir si Amazon, Microsoft et Google, qui représentent jusqu’à 90% des revenus cloud au Royaume-Uni, s’engagent dans des pratiques anticoncurrentielles qui verrouillent les clients dans leurs écosystèmes respectifs. Les charges « d’égress », qui permettent aux géants du cloud de facturer le transfert de données depuis leur cloud vers ailleurs, sont notamment pointées du doigt. Ce système peut rendre le coût du changement de fournisseur prohibitif.

La CMA prévoit de finaliser son enquête d’ici avril 2025, mais elle annoncera bien avant quels points elle compte prioriser.

N’oublions pas que tout ce qui monte finit par redescendre, aussi haut que soient les nuages. En attendant, comme dirait l’ébéniste accro au numérique : « Qui trop se fie au cloud, perd son bois ».

Source : Techcrunch

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