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Credits image : Thomas Kelley / Unsplash

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Les seagliders électriques sont-ils la réponse au défi posé par l’aviation électrique ?

Le potentiel de l’aviation électrique est-il entravé par les limites de portée des batteries et le long processus de certification ?

Billy Thalheimer, co-fondateur et PDG de Regent, peut avoir trouvé la réponse à ces deux défis en s’inspirant de l’univers maritime et plus particulièrement des seagliders électriques. « &Comment pouvons-nous créer quelque chose d’entièrement électrique et durable pour des distances allant de 50 à plusieurs centaines de milles, tout en gérant le côté certification? » se demande-t-il.

Le concept qu’il avance est à la croisée des hydroptères et de l’aviation électrique. Ces seagliders agissent comme des bateaux dans les ports et les bassins, se lancent à partir d’hydroptères résistant aux vagues et volent à une envergure de la surface sur l’eau libre.

La clef de la solution pourrait reposer dans la catégorie de véhicules auxquels appartiennent ces seagliders : les WIG, ou véhicules à effet de sol.

D’importance fondamentale, un seaglider est un véhicule à effet de sol, ou WIG, qui relève de la juridiction maritime tant au niveau national qu’international. Obtenir une certification via le droit maritime, un processus de plusieurs années, ne compromet pas la sécurité selon Thalheimer. Il affirme que cela offre simplement à l’entreprise un processus réglementaire plus direct pour y parvenir.

Les seagliders réalisent uniquement des transports de quai à quai sur l’eau et volent toujours à l’intérieur de l’envergure de la surface de l’eau. L’effet de sol qu’ils exploitent procûre un soulagement aérodynamique et une amélioration de l’autonomie. Ils atteignent des vitesses de croisière allant jusqu’à 180 mph tout en parcourant jusqu’à 180 miles avec une seule charge, selon Regent. Thalheimer estime qu’une autonomie de 350 à 500 miles sera possible d’ici la fin de la décennie grâce à l’amélioration de la technologie.

La startup basée dans le Rhode Island a annoncé cette semaine lors du UP Summit qu’elle a levé 60 millions de dollars lors d’un tour de table de série A co-dirigée par 8090 Industries et Founders Fund. Des fonds qui seront utilisés pour construire et tester un prototype de preuve de concept, ainsi que pour accroître l’équipe de 55 à environ 100 personnes d’ici 2024.

Regent prévoit de commencer les essais l’été prochain, avec le premier vol humain d’ici la fin de 2024. L’entreprise travaille actuellement sur deux produits : Le Viceroy, un véhicule de 12 passagers qui devrait entrer en service d’ici le milieu de la décennie, et le Monarch, un seaglider pour 100 passagers.

Au-delà du Japon, Thalheimer voit également un grand potentiel pour ces seagliders dans d’autres zones comme Miami, les Bahamas, le Nord-Ouest Pacifique et Hawaii, ainsi que sur les marchés internationaux autour de la mer Méditerranée, de la Manche et de la mer du Nord.

La question demeure néanmoins : Est-ce que cette vision de l’avenir du transport maritime et aérien est-elle réaliste et réalisable à court terme ?

Source : Techcrunch

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