« Si le monde du logiciel était un soap opera, Zendesk serait sans doute son personnage principal à la fois dramatique et attachant. »
Il était une fois Zendesk, petite entreprise de logiciel de service client né en 2007. Au fil des années, il réussit à amasser plus de 85 millions de dollars, et à dépasser le milliard de revenus. Tout ceci, avant de rencontrer quelques turbulences lors de l’année écoulée, à faire pâlir les montagnes russes.
Le début des ennuis pour notre cher Zendesk commence en février 2022, lorsque celui-ci rejette une offre de rachat de 17 milliards de dollars. Selon nos confrères de TechCrunch, cette offre était bien trop « légère ». Zendesk semblait valoir son pesant d’or!
« Celui qui n’écoute pas un conseil se trouve souvent en difficulté. » – Proverbe Africain
Mais l’histoire se complique encore plus lorsque Zendesk se voit refuser par ses propres investisseurs une offre d’achat de 4.1 milliards pour acquérir SurveyMonkey. Ce rachat avait pour ambition non seulement d’accroître les revenus, mais aussi d’aider à s’orienter vers le domaine adjacent de l’expérience client. Une proposition qui n’a pas su séduire les investisseurs.
Deux propositions de rachat rejetées en un mois, ça ne fait pas du bon ménage, et cela attira l’attention de l’investisseur activiste Jana Partners. Pas très enchantés par la situation, ils finissent par accepter une offre de rachat provenant de Permira et Hellman & Friedman d’une valeur de 10.2 milliards, bien en dessous de celle refusée en février. Ce qui prouve que même dans le monde de la technologie, tout n’est pas toujours aussi logique qu’on pourrait le croire.
Un changement de capitaine s’impose. En novembre, après toutes ces turbulences, le co-fondateur Mikkel Svane quitte son poste de PDG. Tom Eggemeier, un vétéran de l’industrie du logiciel de service à la clientèle, prend le relai.
Après autant de remous, on pourrait croire que la performance financière de la société aurait souffert. Contre toute attente, ce n’est pas le cas. En dépit de toutes ces difficultés, Zendesk a réussi à maintenir sa quatrième place dans le marché du service à la clientèle. Comme quoi, après la pluie, le beau temps.
Et voilà, c’est la fin de ce petit soap opera technologique. Vous voyez, même dans le domaine de la technologie, la vie n’est jamais un long fleuve tranquille. Et quand bien même avec une bonne rame, on peut toujours revenir à bon port!
Source : Techcrunch
