a group of pills floating in the air

Credits image : Arthur Mazi / Unsplash

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Tourbillon d’Alameda : Quand les cryptomilliards mènent à la danse

« On ne joue pas avec les milliards comme avec des billes, » pourrait nous dire Caroline Ellison, l’ex-PDG d’Alameda Research, mais elle semble avoir un peu oublié cette règle de base. Si on en croit son témoignage lors du procès de Sam Bankman-Fried, son ancien complice à la tête du mastodonte de la cryptomonnaie FTX, ce dernier l’aurait orientée vers des activités aussi peu recommandables que la fraude et le blanchiment d’argent. Mais qui a besoin d’éthique quand on a des milliards, n’est-ce pas ?

Elle a avoué avoir utilisé plusieurs milliards de dollars de clients pour investir dans d’autres projets et rembourser des dettes à des prêteurs par le biais d’une « ligne de crédit essentiellement illimitée ». De l’argent de Monopoly, en somme. Sauf que l’ombre du Monopoly à la réalité, c’est que tu ne finis pas en prison pour de faux.

Au total, Alameda aurait emprunté 14 milliards de dollars à ses clients. “Certains, nous avons pu les rembourser”, a témoigné Ellison. Et pour le reste, elle aurait conçu des bilans modifiés pour faire apparaitre Alameda moins risqué qu’il ne l’était réellement. Ah, la magie de l’édition de documents !

« Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Même avec des milliards… »

Bien sûr, Mme Ellison n’est pas la seule dans le collimateur de la justice. Gary Wang, co-fondateur et CTO de FTX, et Nishad Singh, directeur de l’ingénierie chez FTX, ont également accepté des accords de plaidoyer. Le monde de la haute finance a en effet ses propres versions de Bonnie and Clyde.

Et pour ajouter un peu de piquant à l’affaire, Ellison et Bankman-Fried avaient une histoire d’amour intermittente depuis leur rencontre lorsque Ellison était stagiaire chez Jane Street, une firme de trading quantitatif. L’amour, l’argent… il ne manque plus qu’un yacht pour compléter ce scénario de film hollywoodien.

Bankman-Fried, quant à lui, est jugé pour fraude présumée, entre autres charges. Si la situation n’était pas si sérieuse, on pourrait presque s’amuser du fait que le nom de « fried » se traduit par « frit » en français… Comme dans « être vraiment frit ».

L’histoire est en cours. Restez branchés.

Source : Techcrunch

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