a white cat is being fed by a person

Credits image : Francis Painchaud / Unsplash

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C’est meugler sans vache ! La start-up Bon Vivant réinvente le lait

« Qui n’a jamais rêvé d’avoir un jour une vache virtuelle, à l’empreinte carbone minime, programmée pour produire du lait sans les contraintes habituelles ? ». C’est ce que s’est dit Bon Vivant, une start-up de Lyon qui applique les techniques de pointe de la biotechnologie à la levure pour produire des protéines de lait sans animaux. Les bénéfices sont multiples : un impact environnemental largement réduit et un pied de nez à la rareté du financement pour les fondateurs de l’industrie tech.

En effet, lors de sa levée de fonds d’avril 2022, tous les investisseurs de sa pré-levée de fonds de 4M€ ont suivi pour un total de 15M€ dont l’annonce est faite aujourd’hui, d’après Stéphane MacMillan, PDG et co-fondateur. Le tour est co-dirigé par Sofinnova Partners et Sparkfood, avec la participation de Captech Santé.

Bon Vivant, spécialiste de la fermentation de précision, produit du lait sans vaches en réorientant des organismes microscopiques. La start-up a levé 15 millions d’euros en misant sur un modèle d’affaires B2B.

Le choix délibéré de Bon Vivant d’opter exclusivement pour un modèle commercial B2B (business to business) a été décisif. La start-up ne cherche pas à rivaliser avec l’industrie alimentaire existante, mais veut en devenir un fournisseur clé. C’est un choix qui a beaucoup plu à ses investisseurs qui y voient une différence majeure avec ses concurrents encore majoritairement tournés vers le B2C (business to consumer) ou le B2B2C (business to business to consumer). « Depuis le début, nous avons une stratégie claire et nous progressons concrètement. C’est ce qui rassure nos investisseurs » explique Stéphane MacMillan.

Alors que le secteur de l’agroalimentaire traditionnel est sous pression face à la demande croissante en produits laitiers, Bon Vivant se propose comme une solution aux « besoins fonctionnels » du secteur, selon MacMillan. En réorientant les levures de sorte qu’elles puissent produire de la lactosérum et de la caséine, Bon Vivant apporte une réponse innovante associée à une capacité à produire en grandes quantités.

Malgré un secteur des protéines alternatives saturé par des start-ups tournées vers la viande, le domaine de la production de produits laitiers sans animaux reste relativement inexploré. Toutefois, avec des acteurs tels que Perfect Day aux États-Unis, la compétition se fait sentir. Mais Stéphane MacMillan reste confiant : « Notre seul défi est de pouvoir augmenter notre production et obtenir les autorisations nécessaires pour que nos protéines précises puissent être incluses dans tous types de produits alimentaires destinés à la consommation humaine ».

Source : Techcrunch

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