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Credits image : Barbara Zandoval / Unsplash

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L’IA chez Aionics : Un pouvoir d’attraction électrolytiquement irrésistible

« On ne cherche pas à réinventer la pile, mais simplement à la rendre plus performante! » C’est avec cette avancée, digne d’une partie de ‘Qui-est-ce?’ jouée à l’échelle moléculaire, que l’on pourrait résumer le projet d’Aionics. Envisagez-vous des milliards de molécules disponibles aujourd’hui? Eh bien, ces chercheurs nous demandent de penser encore plus grand. En combinant ces molécules par groupes de cinq, typiques des matériaux d’électrolytes utilisés dans les batteries, on atteint un nombre vertigineux de 10 à la puissance de 47.

« Beaucoup », dirait l’observateur moyen.

L’enjeu de ces combinaisons pourrait bien révolutionner le monde des batteries. Imaginez un mélange d’électrolytes qui permettrait de recharger plus rapidement les batteries, tout en augmentant leur densité énergétique. Un rêve pour le secteur de l’électromobilité, pour les batteries d’alimentation du réseau et même pour les avions électriques. Le hic, c’est qu’il peut falloir plus de dix ans et des milliers d’échecs pour trouver le bon.

« Il y a trop de candidats et pas assez de temps », a déclaré Austin Sendek, co-fondateur et PDG d’Aionics.

Voilà où l’IA pourrait voler (ou plutôt rouler?) au secours de ces chercheurs. En se concentrant sur les électrolytes et en utilisant une trousse d’outils d’IA pour accélérer la découverte, Aionics espère finalement obtenir de meilleures batteries. En utilisant l’IA pour accélérer les expériences sur des bases de données de milliards de molécules connues, ils peuvent évaluer 10 000 candidats chaque seconde.

Mais Aionics ne s’arrête pas là et mise sur l’IA générative, technique qui ne se base plus sur des molécules connues mais crée ou conçoit de nouvelles molécules ciblant une application spécifique. Ils utilisent pour cela un logiciel mis au point dans le cadre du programme de Découverte de systèmes Electrochimiques Computationnels Accélérés de l’Université Carnegie Mellon. Au delà de l’IA générative, ils recourent aussi à l’utilisation de modèles de langage volumineux basés sur GPT 4 de OpenAI pour aider leurs scientifiques à affiner leurs recherches de formulations avant même de les exécuter dans la base de données.

Et une fois le « gagnant » sélectionné, Aionics passe au stade de la validation en envoyant des échantillons à ses clients. Un processus intéressant qui pourrait même trouver des applications dans des domaines aussi inattendus que le ciment!

Qui l’aurait cru, nous voilà à l’ère d’une IA électrisante. Ni plus ni moins que le Pokémon Pikachu en blouse blanche! Malgré tout, ne nous y trompons pas, ces expérimentations prennent du temps. Alors même si Aionics donne un nouveau coup de fouet à la recherche, « ion » encore pour un petit moment à patienter!

Source : Techcrunch

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