« La meilleure façon de prédire l’avenir est de le créer » : un adage qui semble être la devise de nombreuses startups de la web3 cherchant à se forger un nom malgré les conditions de marché difficile ».
En dépit de l’attention des médias portée sur les acteurs les plus en vue du monde de la cryptomonnaie, des startups dans le secteur de la web3 tentent de se faire un nom malgré les conditions de marché. C’est le cas des dernières recrues du programme All11 de l’accélérateur web3 Alliance DAO que nous avons eu l’occasion d’observer lors de leur journée de démonstration.
Pendant trois mois, ce programme accélère les fondateurs web3 à raison d’au moins 10 heures par semaine, deux fois par an. Chaque startup de la dernière cohorte a reçu en moyenne plus de 50 demandes d’introduction après la journée de démonstration, auprès de grands VC tels que Paradigm et Multicoin.
Seules six équipes sur plus d’un millier de candidatures ont obtenu leur diplôme du programme, ce qui en fait la cohorte la plus exclusive de leur histoire.
Parmi les mentors de la cohorte All11, on compte Kain Warwick, fondateur de Synthetix; Jason Yanowitz, co-fondateur de Blockworks; Anatoly Yakovenko, co-fondateur de Solana et bien d’autres. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les jeunes pousses de web3 sont entre de bonnes mains.
La cohorte actuelle est composée de huit startups aux profils variés : Kravata qui propose un pont entre les monnaies traditionnelles et les cryptomonnaies pour les entreprises d’Amérique latine, Thunder qui offre un terminal de trading sur chaîne, Sleepagotchi qui encourage des habitudes de sommeil saines à travers un jeu mobile animé par des NFT, et beaucoup d’autres. Chacune œuvre dans son domaine pour faire évoluer l’écosystème web3.
Ce n’est pas un secret, ces huit entreprises ne sont pas en train de construire dans des conditions optimales. Comme l’a souligné Wang de TechCrunch, « l’industrie de la cryptographie est probablement proche du fond du cycle en termes de financement à risque et d’activité des développeurs ». Cependant, ces startups ont montré de nouvelles idées, et comme dit le proverbe, « c’est dans la tempête que l’on connaît le marin ».
Qui sait, peut-être que parmi ces entreprises se cachent les gagnants du prochain cycle ? Pour tout dire, dans le monde tumultueux de la technologie, la seule certitude est qu’il n’y a aucune certitude. N’est-ce pas un peu comme « l’effet papillon cryptographique » ?
Source : Techcrunch