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Credits image : Austin Distel / Unsplash

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La nouvelle start-up médiatique de Tucker Carlson peut-elle eviter le destin de ses prédécesseurs ?

Est-ce que le licenciement de Tucker Carlson de Fox News a sonné le glas de sa carrière mediatic ? Quand Tucker Carlson a été licencié de Fox News en avril, personne ne pensait que celui-ci, bien connu pour ses émissions avançant souvent des idéaux racistes et des théories du complot, serait hors antenne pour longtemps. Il l’a pourtant été, utilisant X (anciennement Twitter) comme sa plateforme de choix pour diffuser ses vidéos, jusqu’à ce que Fox lui envoie une mise en demeure. Aujourd’hui, Carlson prévoit de développer ce contenu grâce à sa nouvelle start-up médiatique, Last Country.

Quel est le futur de Last Country ? Selon le Wall Street Journal, Last Country diffusera des vidéos plus longues derrière un mur de paiement par abonnement. La société a levé 15 millions de dollars grâce à une note SAFE de 1789 Capital, le fonds de capital-risque de Omeed Malik. Selon lui, le fonds se concentre sur les investissements dans les entreprises qui vivent dans une économie parallèle émergente, s’adressant à ceux qui défendent la liberté d’expression et sont contre les idéaux « éveillés ».

La start-up médiaute du présent cherchera-t-elle à éviter les écueils de ses prédécesseurs ?

Est-ce la première fois que Carlson s’aventure dans la fondation de médias ? Non, il a cofondé le Daily Caller, une organisation d’information de droite, en 2010 avant de vendre ses actions et de se retirer en 2020. Cependant, le Daily Caller a été lancé durant l’âge d’or des médias numériques financés par capital-risque à la fin des années 2000 et au début des années 2010. Nombreuses marques en vogue de cette époque n’ont pas été rentables pour les investisseurs et le paysage actuel semble tout au plus médiocre.

Prendra-t-il exemple sur ces cas d’échec ? Vice a levé plusieurs tours de financement de capital-risque pendant les années 2010, pour un total de 1,6 milliard de dollars, et une valorisation de 5,7 milliards de dollars en 2017. Ça n’a pas duré longtemps : la start-up de médias alternatifs a eu du mal pendant des années avant de déclarer faillite cette année. BuzzFeed n’a pas eu beaucoup plus de chance. Autrefois valorisé à 1,7 milliard de dollars par ses investisseurs, il n’est plus qu’une coquille vide et est coté en bourse avec une capitalisation boursière de 47 millions de dollars.

Cependant, Malik a confié à TechCrunch+ qu’il ne pense pas que Last Country connaitra le même sort que beaucoup d’autres sociétés médiatiques pour une raison clé : les publicités sont un plus, pas une nécessité, pour son modèle économique.

Source : Techcrunch

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