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Credits image : Austin Distel / Unsplash

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Silicon Valley : SB54, la danse du défi ou de la déroute?

Dans l’univers des startups, c’est toujours un festival d’innovations et de diversité, mais il semble que la Californie ait décidé de prendre les commandes du bal et de faire danser tout le monde au rythme de son nouveau bill SB 54. Et croyez-moi, certains danseurs semblent avoir les pieds légèrement en compote!

Le fameux état californien a donc récemment fait passer une loi obligeant les entreprises de capital-risque opérant dans l’État àdivulguer la répartition de la diversité de leurs investissements. Une annonce arrivée aussi vite qu’un tweet de star qui a, il faut le dire, quelque peu agité la toile du monde des startups.

Le réactionnage -pour faire tech- est divisé. Nous avons le camp des entièrement pour, ceux mi-figue mi-raisin, ceux pas trop convaincus que ça change quelque chose, et encore d’autres qui ont tout simplement décidé de se marrer. Ah, oui, j’oubliais les experts! Ceux qui ont sûrement peaufiné leurs points de vue en même temps que leur café latte.

« Des nuances existent dans la manière dont l’argent bouge dans la tech », dit Bernard Coleman, avocat à la firme Coleman Law, et l’avenir du bill SB 54 semble encore incertain à ses yeux.

En réalité, le véritable challenge réside dans l’influence des personnes les plus puissantes, et en particulier des investisseurs en capital-risque, qui ont le pouvoir et les moyens de contourner les lois qu’ils n’aiment pas et de faire pression sur celles qui les menacent.

Selon Coleman, cette nouvelle législation pourrait pousser de nombreux investisseurs à délocaliser leurs opérations en dehors de la Californie pour éviter d’être soumis à cette loi. Et cela, malgré le fait que le projet de loi SB 54 vise toute entreprise opérant dans l’État, y compris celles qui financent les startups basées en Californie ou qui lèvent des fonds auprès de partenaires limités basés en Californie.

Madison Long, CEO de la startup basée dans la Bay Area Clutch, a quant à elle une vision bien cinglante de la chose. « Si des gens veulent quitter l’État à cause de ce type de rapport, alors franchement, tant mieux pour eux », dit-elle. La communauté technologique est petite, et « si c’est le message que vous voulez envoyer, le message sera reçu. »

Alors, Silicon Valley ou pas Silicon Valley? To SB 54 or not to SB 54? Comme dirait Shakespeare, voilà toute la question. Car au final, ce que nous a appris cet épisode, c’est que la nonchalance de certains face aux lois peut être bien plus contagieuse qu’Amazon Prime!

Source : Techcrunch

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