Comme dit le proverbe, « L’argent ne pousse pas sur les arbres, mais dans le cloud, peutêtre ». Si nous faisions un tour du côté de Ternary, nous verrions qu’il y a beaucoup de vérité dans cette assertion. Etablie comme une gardienne du trésor du cloud, cette entreprise a récemment clôturé un financement de série A de 12 millions de dollars avec des contributeurs renommés tels que Jump Capital, Fin Capital, RiverPark Ventures, Great Oaks Venture Capital et Gaingels.
Le CEO Sasha Kipervarg semble avoir du pain sur la planche – ou plutôt, du pognon dans le cloud – avec le nouvel apport financier. Il a des projets ambitieux pour renforcer l’équipe commerciale de Ternary et continuer à investir dans le développement du produit. Après tout, qui a dit que l’on ne pouvait pas investir l’argent du cloud dans le cloud lui-même ?
Comme le disait Sasha Kipervarg : « Les dépenses en cloud sont hors de contrôle dans l’industrie. » Si ce contrôle des dépenses ressemble à un contrôleur aérien pour avions de données, alors Ternary serait l’homme (ou la plate-forme) pour le travail.
Ternary, plus qu’un simple outil, est le gardien de votre trésor du cloud.
Notre histoire prend un tournant intéressant lorsque nous découvrons que les co-fondateurs de Ternary – Kipervarg, Patrick Raymond et Joshua Kwan – ont tissé leurs liens professionnels lors d’un gigantesque projet de migration de données dans le cloud pour LiveRamp. Il s’avère qu’ils ont dépassé leurs coûts de 300 millions de dollars – ce qui ressemble plus à une épopée de pirates qu’à une simple erreur de calcul. Pour éviter de revivre une telle épopée, ils décident de créer Ternary, « l’outil dont nous avions besoin lors de cette migration ».
Mais la mer des affaires est infestée de requins et Ternary se retrouve face à de nombreux concurrents comme Exostellar, CloudZero, Cast AI, ProsperOps, Finout, Vantage et Zesty qui ont tous une part du gâteau de l’industrie FinOps. Toutefois, selon Kipervarg, Ternary a de quoi faire sa place : leur agilité à sortir de nouvelles fonctionnalités, leur échelle quasi-infinie et un solide background de leur équipe.
Comme tout bon chasseur de trésor, Ternary est doué pour dénicher les économies potentielles. Les informations de facturation en temps réel sont extraites de fournisseurs de services cloud tels que Google Cloud Platform, Amazon Web Services et Azure. A partir de ces informations, la plateforme peut suggérer des améliorations pour les coûts les plus importants et tenter de prédire les dépenses futures. Le tout surveillé par des algorithmes « humainement accordables ». Mais soyez averti ! Si vos coûts commencent à dépasser un certain seuil ou à augmenter de manière inattendue, Ternary sonnera l’alarme !
Selon Kipervarg, « Les entreprises ont besoin de garde-fous FinOps pour dépenser de manière responsable et réussir dans le cloud ». Et c’est exactement là que Ternary entre en jeu, servant de projecteur sur une zone de l’entreprise qui est souvent laissée dans l’obscurité. Il semble que même dans le monde sans limites du cloud, il est toujours bon d’avoir un gardien du trésor.
Pour ce qui est sûrement une excellente nouvelle pour Ternary, l’objectif est de passer de l’actuel 25 employés à 40 dans l’année qui vient. Rassuré par une piste financière de plus de 24 mois avant la série A et qui s’est encore allongée aujourd’hui, Kipervarg pense que c’est plus que faisable. Comme on dit, l’argent ne pousse peut-être pas sur les arbres, mais dans le cloud, il pleut définitivement des dollars !
En conclusion, que retenons-nous? Le cloud nous coûte des sommes tourbillonnantes, et naviguer dans cette tempête nécessite un bon capitaine. C’est ce que promet d’être Ternary. Ah, et une dernière chose – n’oubliez pas de mettre votre parapluie quand il pleut des dollars dans le cloud (c’est une pluie que vous voudriez attraper, pas éviter) !
Source : Techcrunch