« Qui a dit que la vieille techno n’a plus sa place à l’ère du digital? » Effectivement, une technologie quasi-centenaire se fraye un chemin de renaissance dans le monde des batteries. Ces vieilles dames de batterie, connues sous le nom de batteries à halogénures de métal-sodium, qui furent brevetées pour la première fois au milieu des années 70, semblent se rappeler aux bons souvenirs de l’industrie tech.
À l’époque, ces batteries prouvaient un potentiel notoire: plus d’énergie et moins de coûts. Même Mercedes-Benz s’est lancée dans la course, promouvant ces batteries dans leur nouvelle gamme de berlines compactes. En matière de chimie énergétique dans les années 80, ces batterie étaient « the place to be ». Néanmoins, tout comme les tenues fluo et les coupes mulets, elles étaient vouées à être remplacées rien que pour leur degré d’instabilité thermique.
« Les batteries à halogénures de métal-sodium, un come-back électrisant.
Pendant que l’industrie automobile flirtait avec le concept des véhicules électriques, ils n’étaient pas convaincus à 100%. En parallèle, la batterie lithium-ion faisait son entrée dans l’industrie électronique avant de se faire remarquer par les constructeurs automobiles. Et comme dans toute série de la fin des années 90, les batteries halogénures de métal-sodium ont été reléguées aux oubliettes.
Mais comme toute bonne histoire qui se respecte, notre héros de la journée se nomme Antonio Baclig. Récemment docteur diplômé de Stanford, il cherchait à créer une société de stockage à échelle de réseau pour accompagner l’augmentation massive du solaire et de l’éolien dans la dernière décennie. Baclig exhibait un intérêt particulier dans les batteries à base de sodium puisque le sodium est bien moins coûteux. Et hop, revenez par ici mes petites batteries halogénures de métal-sodium.
Avec quelques ajustements, Baclig a réalisé qu’il pouvait fabriquer des cellules encore moins chères tout en conservant l’énergie de ces dames et leur longévité. En 2021, il a été accepté au Activate Fellowship, a ainsi fondé Inlyte Energy, et a poussé ses recherches encore plus loin.
Inlyte a clôturé un tour de table initial à succès avec 8 millions de dollars. Apparemment, tout le monde veut sa part de cette tarte au sodium! L’avenir est prometteur pour ces ancêtres de la tech et je vous laisse avec cette pensée: ce n’est pas parce que c’est vieux que ce n’est plus bon. Les batteries à halogénures de métal-sodium sont là pour prouver le contraire!
Source : Techcrunch