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Meta fait-elle assez pour protéger la santé mentale des enfants?

Qu’est-ce que Meta, la société mère de Facebook et Instagram, fait vraiment pour protéger la santé mentale des enfants? Cette semaine, les procureurs généraux de plusieurs dizaines d’États ont porté plainte contre Meta, l’accusant d’avoir délibérément conçu ses produits pour séduire les enfants au détriment de leur santé mentale. Est-il possible que la technologie de pointe de Meta ait été utilisée pour attirer, engager, et finalement piéger les jeunes et les adolescents au nom du profit?

La plainte, déposée mardi devant un tribunal fédéral de Californie, accuse Meta de violer les lois étatiques et fédérales en incitant les jeunes utilisateurs américains à passer plus de temps sur Facebook et Instagram. Mais qu’est-ce que cela signifie vraiment pour l’avenir de ces plateformes de médias sociaux?

« La plainte contre Meta soulève des questions sur la manière dont les technologies de pointe sont utilisées pour attirer et piéger les jeunes utilisateurs. »

En plus des 33 États qui ont porté plainte ensemble contre Meta, neuf procureurs généraux ont également déposé des plaintes individuelles dans leurs propres États et dans le district de Columbia, faisant valoir des allégations parallèles sur les pratiques trompeuses et nuisibles de Meta affectant ses jeunes utilisateurs. Mais peut-on vraiment prouver que ces pratiques avaient pour but d’inciter les jeunes à utiliser davantage ces plateformes?

L’impact des médias sociaux sur les adolescents et les enfants est-il vraiment si négatif? Contrairement à ce que suggère la plainte, le groupement de grandes entreprises technologiques Chamber of Progress a défendu l’impact positif des médias sociaux sur les jeunes utilisateurs, malgré les preuves empiriques contraires. Pourrait-il s’agir simplement d’une tentative de rendre les grandes entreprises technologiques responsables de problèmes plus profonds?

Pourquoi Meta est-elle spécifiquement ciblée dans cette affaire? Selon Paul Barrett, directeur adjoint et chercheur principal au NYU Stern Center for Business and Human Rights, les leaders des États cherchent à combler le « vide réglementaire » laissé par le Congrès américain. Un accord pourrait contraindre Meta à accepter des changements susceptibles d’atténuer certains des dommages évoqués dans la plainte. Se pourrait-il que les procureurs généraux cherchent à faire de Meta un exemple pour l’industrie?

Cependant, peut-on vraiment attendre des entreprises technologiques qu’elles protègent les enfants des aspects négatifs des médias sociaux? Alors que les républicains et les démocrates semblent d’accord sur ce point, il reste à voir si Meta sera capable de supporter un long affrontement avec une coalition bipartite composée de la plupart des États américains sur la question de la sécurité des enfants.

Se pourrait-il que les plateformes de médias sociaux, qui jouent un rôle de plus en plus important dans la vie des enfants, soient en fin de compte incapables de garantir leur sécurité? Seul l’avenir nous le dira.

Source : Techcrunch

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