gray spacecraft taking off during daytime

Credits image : SpaceX / Unsplash

Technologie
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Quel est le futur d’ABL Space Systems après son échec ?

Pourquoi ABL Space Systems a-t-il été si silencieux depuis sa première tentative de lancement en janvier, qui s’est soldée par l’écrasement de la fusée sur Terre un peu plus de 10 secondes après le décollage ? La réponse est simple : ils ont été très, très, très occupés.

Dans un article de blog détaillé publié mercredi, le PDG Harry O’Hanley a décrit en détail l’enquête menée par l’entreprise après l’échec du lancement et les importantes mises à niveau qu’elle a opérées sur la fusée RS1 et le système au sol GS0. Que peut-on en retenir ?

ABL développe deux systèmes : le véhicule de lancement RS1, léger et haut de 87 pieds, et un système au sol appelé GS0, que O’Hanley a qualifié de « site de lancement en boîte ». Ensemble, ces deux systèmes sont censés réaliser le rêve d’avoir un système de lancement orbital, mobile, flexible et tout-en-un qui peut se transporter par conteneur jusqu’à n’importe quel site et être prêt à être lancé peu de temps après. Une idée révolutionnaire, n’est-ce pas ?

« Imaginez cela : un convoi de camions arrive sur un parking, quelques jours plus tard, c’est un site de lancement orbital. C’est RS1 et GS0. »

Le premier lancement s’est terminé peu après le décollage en raison d’un incendie à l’arrière de la première étape, qui a brûlé des câbles électriques critiques et coupé le courant, a écrit O’Hanley. Quelle a été la réponse de l’entreprise à cette défaite ?

ABL s’est immédiatement mis au travail, lançant une enquête interne le jour suivant et rassemblant rapidement un comité de révision indépendant externe de 10 personnes. Même si la cause exacte de l’incendie n’est pas certaine à 100%, la principale théorie de l’entreprise est liée au compact du support de lancement qui forme le cœur du GS0. C’est cet élément trop proche du sol qui aurait « restreint le flux de gaz d’échappement du moteur » et provoqué une hausse des températures et des pressions.

Depuis, l’entreprise a apporté un certain nombre d’améliorations à la fusée et au système au sol. Parmi elles, le support de lancement a été entièrement repensé pour le rendre plus grand, plus large et avec une plus grande zone d’échappement pour éviter la recirculation des gaz d’échappement du moteur.

Du côté du véhicule de lancement, l’entreprise a décidé de passer directement à une version améliorée de RS1 appelée Block 2, qui utilise des moteurs améliorés et comprend d’autres mises à niveau qui résulteront en une poussée améliorée et une plus grande fabricabilité.

L’entreprise a récemment achevé une opération appelée « Dock Dress », l’une des dernières activités en Californie avant l’envoi du système en Alaska pour le lancement. Après l’envoi du système à Kodiak, en Alaska, l’entreprise réalisera encore quelques tests avant le lancement.

Comment cela va-t-il se dérouler pour ABL Space Systems après un arrêt prolongé en 2023 ? Le tableau est-il en train de se clarifier pour l’avenir ?

Source : Techcrunch

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