Assisterions-nous à une renaissance du financement par capital-risque (VC) dans les startups de cybersécurité suite à une tendance discouragée ces derniers mois ?
Crunchbase a récemment rapporté que près de 1,9 milliard de dollars ont été levés par les startups de cybersécurité via 153 transactions au troisième trimestre, soit une augmentation de 12% par rapport aux 1,7 milliard de dollars levés au travers de 181 transactions au trimestre précédent. Un rebondissement se produit-il vraiment ou est-ce simplement une fluctuation temporaire ?
Un exemple de ce revirement pourrait être Graylog, une entreprise basée à Houston qui développe des outils pour détecter, analyser et répondre aux menaces numériques. Aujourd’hui, l’entreprise a annoncé qu’elle avait levé 39 millions de dollars lors d’un tour de financement co-dirigé par Silver Lake Waterman, Piper Sandler Merchant Banking et Harbert Growth Partners. Mais cette annonce est-elle aussi positive qu’elle semble l’être ?
Les chiffres annoncés peuvent être trompeurs. Il faut regarder au-delà des gros titres pour comprendre les subtilités du financement.
En réalité, seulement 9 millions de dollars du total étaient des actions, une extension de la série C de 18 millions de dollars de Graylog qui s’est clôturée en juin 2021. Le reste – 30 millions – est sous une forme que le PDG de Graylog, Andy Grolnick, appelle une « facilité de dette flexible ». Quels sont les détails et les implications de cette « facilité de dette flexible » ?
Graylog a ses racines dans un projet open source lancé en 2009 par un ingénieur logiciel, Lennart Koopman. À l’époque, il cherchait à créer une meilleure façon de gérer et d’analyser les données de journalisation des machines. Graylog, en tant qu’entreprise, n’a-t-elle pas dévié de sa mission d’origine en explorant d’autres domaines comme la cybersécurité ?
Graylog a récemment diversifié ses activités dans la cybersécurité en lançant des produits pour le suivi des menaces API, l’analyse de la sécurité, l’investigation des incidents et la détection des anomalies. D’où vient cette diversification et quels sont ses impacts sur l’entreprise ?
Confronté à des concurrents comme Splunk, Elastic et Sumo Logic, et à des nouveaux venus comme Coralogix, Logz.io et Humio, qui est détenu par Crowdstrike, Grolnick affirme que Graylog a l’élan de son côté. Mais comment cette affirmation se traduit-elle en termes de chiffres et de résultats concrets ?
Grolnick prévoit que Graylog, qui a vu ses nouvelles réservations augmenter de 67% en glissement annuel au troisième trimestre, sera positif en termes de flux de trésorerie dans la seconde moitié de 2024. Qu’est-ce que cela signifie pour l’avenir de l’entreprise et ses investisseurs ?
Source : Techcrunch