« Qui a besoin d’un chargeur rapide quand on a un Super Bus électrique qui porte bien son nom – Le Mega Beast ? » C’est ainsi que GreenPower nous présente sa dernière folie roulante. C’est un bus scolaire électrique doté d’une autonomie digne d’une voiture de sport haut de gamme, capable en plus d’accueillir pas moins de trois classes d’écoliers, d’après un communiqué de presse relayé par Electrek. Son nom ? La « Bête » bien sûr, avec une batterie massive de 387 kWh qui lui confère une autonomie de près de 300 miles.
Le Mega Beast est le grand frère super vitaminé de la gamme GreenPower. Reprenant le châssis long type D, il offre « la plus grande autonomie du marché des bus scolaires », dixit GreenPower. Son cœur est une batterie au fer phosphate de lithium (LFP) qui offre une haute densité énergétique et une longue durée de vie moyennant un coût initial plus élevé.
Le Mega Beast est le nouveau champion du bus scolaire électrique
Le Mega Beast est conçu pour se farcir les côtes les plus ardues sans sourciller, grâce à une puissance de traction à faire pâlir le Hulk. Mais pourquoi, me demanderez-vous, affubler ce bus d’une autonomie aussi gargantuesque quand la majorité des bus effectuent seulement deux trajets par jour? La raison est simple : le Mega Beast est destiné aux écoles rurales qui ont besoin de bus ultra-autonomes, incapables ou non de recharger pendant la journée. Il vise également les régions où les conditions météorologiques extrêmes sont monnaie courante et où le bus sert aussi de moyen de transport pour les activités extrascolaires.
Le prix d’un bus électrique d’une autonomie d’environ 100 miles peut grimper jusqu’à 400 000 dollars, soit presque quatre fois le tarif d’un bus diesel. Par contre, un bus électrique coûte moins cher en entretien par rapport à un bus diesel. De plus, l’Agence de Protection Environnementale des États-Unis (EPA) a récemment lancé le programme « Clean School Bus » qui alloue 5 milliards de dollars sur cinq ans pour remplacer les bus scolaires existants par des modèles à émissions nulles ou faibles. En lice aussi pour le marché des bus électriques, on retrouve Daimler avec sa division Thomas-Built Buses, et Blue Bird.
En clôture, on ne peut que saluer la prouesse de GreenPower et son Mega Beast. Un parcours sans faute pour un Bus qui porte vraiment bien son nom. On pourrait presque l’imaginer crier « Je suis la Bête ! » en traversant les plaines. Espérons qu’il ne développé pas un appétit monstrueux pour l’électricité!
Source : Engadget
