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Credits image : David Todd McCarty / Unsplash

Réseaux sociaux
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PragerU à X Twitter : « X ou pas X, telle est la transition »

« Les réseaux sociaux : un terrain de jeu pour les mouvements provocateurs et les investisseurs aventureux ». Ce Jeudi sur X (Twitter), tous les utilisateurs ont vu le même sujet épinglé sous la barre latérale “Quoi de neuf?” Dans le cadre d’une « prise de contrôle du fil » – qui accorde aux annonceurs « un accès prioritaire à la première impression des utilisateurs connectés » – l’association médiatique conservatrice PragerU promeut son film autour des « #DETRANS », à savoir le témoignage de personnes ayant fait machine arrière quant à leur changement de genre.

PragerU, c’est comme une université, mais sans les profs, les étudiants et la justice sociale. Leur but ? « Préserver les idéaux américains »… quitte à mettre en doute le changement climatique ou à minimiser les réalités de l’esclavage. Mais haute comme trois pommes, PragerU ne lève pas le doigt avant de parler, et a annoncé fièrement avoir choisi X/Twitter spécifiquement pour cette campagne, devenu l’un des réseaux sociaux les moins censurés depuis l’acquisition par Elon Musk.

PragerU fait une incursion controversée dans le monde du rire avec une campagne publicitaire conservatrice sur X.

Le film revendique mettre à l’honneur ceux qui ont exprimé des regrets après avoir cherché à obtenir des soins pour affirmation de genre. Néanmoins, l’infime pourcentage de personnes exprimant des regrets selon les études (moins de 1%) semble contredire ce que PragerU appelle son « video la plus importante à ce jour ».

Malgré les preuves montrant que ces procédures sauvent souvent des vies et engendrent rarement des regrets, les figures de la droite continuent de faire monter la tension autour des soins affirmant le genre pour les personnes LGBTQ+. PragerU semble marcher en phase avec plus de 400 projets de loi anti-trans introduits rien qu’en 2023.

Du côté de X, le climat est loin d’être au beau fixe. Malgré l’annonce de la PDG Linda Yaccarino que la société sera rentable d’ici 2024 ,des sources estiment que X ne tirera de ses publicités que 1,89 milliard de dollars cette année, soit une chute de 54% par rapport à 2022. De quoi noircir un peu plus le tableau de X dont le trafic et les utilisateurs actifs mensuels sont également en baisse.

En somme, avec une dépense totale de 1 million de dollars de la part de PragerU pour promouvoir son documentaire « DETRANS », dont une partie dédiée à la « prise de contrôle du fil » sur X, la plateforme pourrait percevoir un maximum de 0,053% de son total annuel estimé de revenus publicitaires. De quoi joindre les deux bouts ?

En fin de compte, malgré la réticence de certains utilisateurs, X confirme que les publicités de PragerU ne violent pas les directives de la plateforme. Bref, cette publicité reste inamovible et indénonçable, même si l’annonceur PragerU est bloqué par certains utilisateurs.

Pour finir sur une note plus enjouée (ou pas), un petit dicton nous rappelle que « L’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs ». Ainsi, PragerU a aussi fait sa publicité sur Meta et Google, mais de manière beaucoup moins visible. Ils ont tenté une approche similaire sur Youtube, qui leur a gentiment montré la porte de sortie. Dommage…

Source : Techcrunch

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