« Le secret d’un bon enseignement est de savoir que ce qui se donne n’est rien, ce qui compte c’est ce qui est reçu. » C’est encore plus vrai dans le secteur de la santé où tout se joue dans la prise en charge du patient. Qui aurait pensé qu’une petite startup néo-zélandaise allait en faire sa devise ?
Il y a un an à peine, TechCrunch rendait compte du lancement de Carepatron, une ambitieuse startup alors axée sur les praticiens indépendants et les petites structures de soins. En un an, la plateforme de gestion des soins de santé a grandi au même rythme que ses clients. Aujourd’hui, elle collabore avec des cabinets médicaux de cinq à cent praticiens, et son outil est utilisé dans pas moins de 50 pays. Elle vient d’ailleurs de lancer une version espagnole. Pour accompagner cette expansion, Carepatron a réussi à lever 4 millions de dollars auprès de Blackbird et TQ Ventures.
En une année, ses utilisateurs ont augmenté de 21% par mois, soit plusieurs dizaines de milliers d’équipes de soins. Et pas des moindres, car la moitié de ses clients sont basés aux États-Unis. Pas mal pour une startup de l’autre côté du monde, non ?
« De la petite pousse, Carepatron est devenue un géant du secteur en un temps record. »
Sa spécificité est d’avoir tout compris du secteur de la santé. En fournissant des outils permettant aux praticiens de gérer leur cabinet, y compris les rendez-vous, les consultations en télé-santé, les dossiers des patients, les paiements et les communications avec d’autres praticiens dans un environnement sécurisé, la plateforme a su séduire. À cela s’ajoute une application pour les patients, qui leur permet de consulter leur dossier médical et de dialoguer avec leur médecin.
Sur les douze derniers mois, Carepatron a enrichi de nombreuses fonctionnalités, y compris sur mesure. Pratique lorsque l’on sait qu’un psychologue en Californie ne gère pas son cabinet de la même manière qu’un diététicien aux Philippines. Les prochains pas de Carepatron ? Agréger les données des différents praticiens à travers le monde pour leur proposer des outils de travail encore plus optimisés.
À noter que la startup mise sur une politique de recommandation. Selon le co-fondateur, David Pene, c’est ainsi que la majorité de leurs utilisateurs ont découvert Carepatron. Et visiblement, ils ne peuvent plus s’en passer. Finalement, Carepatron, c’est un peu comme une pomme par jour : cela éloigne le médecin… sauf si l’appli est bien fait ! Bon, d’accord, mon humour peut être un peu dur à avaler, j’admets.
Source : Techcrunch