« Qui a dit que tout ce qui vole au-dessus de nos têtes est nécessairement un oiseau ? À ce rythme, on pourrait même retourner le proverbe et dire : Un oiseau dans le désert vaut mieux que deux sur Terre ! »
Ôtons les pieds sur Terre un instant et allons faire un coucou à notre petit hélicoptère voltigeur qui se trouve sur la planète rouge, la fameuse Mars. C’est avec une insouciance technologique sans pareil que NASA‘s Ingenuity, fut en mesure de réaliser son éblouissant 64e vol, en plein mois d’octobre.
Malgré les attentes initiales de nos brillants ingénieurs qui estimait qu’un maximum de cinq vols serait déjà un miracle, l’Enginuity a affiché une mine bourrée de ressources et d’enthousiasme. Il a réussi à tracer son chemin sur près de 1 348 pieds (soit 411 mètres) à travers le désert martien, tout en nous offrant un paysage extraterrestre digne des romans de science-fiction.
« Le ciel n’est plus une limite, mais bel et bien un objectif. »
Petite curiosité de taille, l’engin a réussi à capter des images au sol pendant qu’il s’exécutait en plein vol grâce à sa caméra de navigation. Et oui, pas besoin d’être un oiseau pour capter ce qui se passe en bas, ni même un paparazzi pour savoir zoomer sur les détails qui nous intriguent.
De son côté, Perseverance, le rover de la taille d’une voiture de la NASA, est principalement dédié à la recherche d’indices de vie primitive passée sur la surface martienne. Cela pourrait signifier des fragments de matériel génétique, ou des parties d’une cellule dégradée.
Jusqu’à présent, aucune preuve de l’existence de la vie sur Mars n’a été trouvée, ni même ailleurs qu’sur Terre, d’ailleurs. Cependant, nos vaillants robots continueront d’enquêter dans ce désert, en particulier aux alentours des rivières asséchées, des ruisseaux et des lits de lac où la vie aurait pu persister dans les sols.
On ne peut que prier pour que un jour, on puisse aussi avoir la chance d’explorer sous le sol martien, un lieu protégé qui aurait pu héberger la vie beaucoup plus longtemps que la surface extrêmement sèche, froide et irradiée de Mars. Qui sait ce qu’on y trouvera ? Enfin, c’est ce qu’on espère « persévérance », sinon « ingénues » nous serions de croire à des choses aussi « aériennes ».
Source : Mashable