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Credits image : Scott Graham / Unsplash

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San Francisco : une nouvelle donne pour l’immobilier technologique ?

Qu’est-ce qui pousse les sociétés en plein essor à s’installer dans de grands espaces de bureau à San Francisco, alors que d’autres compagnies semblent réduire leur empreinte physique ? Pourquoi une entreprise comme Pear VC, qui opérait il y a dix ans depuis un modeste bureau à Palo Alto, a-t-elle signé la semaine dernière un bail pour 3000 mètres carrés d’un immeuble de classe A dans le quartier de Mission Bay, propriété de Dropbox, géant du stockage de fichiers ?

Serait-ce le résultat de l’évolution rapide de l’écosystème des entreprises technologiques du Bay Area ? Comme le rapportait récemment le San Francisco Chronicle, OpenAI, créateur de ChatGPT, vient de prendre en sous-location deux immeubles totalisant près de 45 000 mètres carrés, propriété d’Uber. Pendant ce temps, Anthropic, un rival d’OpenAI, a également conclu un important contrat de sous-location pour le bâtiment du centre-ville de San Francisco qui hébergeait autrefois le siège de Slack.

Les sociétés en forte croissance cherchent à étendre leur empreinte physique à San Francisco, alors qu’une génération d’entreprises précédente semble réduire la sienne.

Quelle est la logique derrière ces mouvements apparents de réorganisation spatiale ? Les transactions de sous-location ne seraient-elles que le résultat de relations préexistantes entre entreprises ? C’est possible dans certains cas, notamment celui de Pear VC, dont le cofondateur Pejman Nozad a écrit l’un des premiers petits chèques à Dropbox, ou encore dans celui d’Anthropic qui a bénéficié d’investissements de Salesforce, l’acquéreur de Slack en 2021. Mais bien souvent, ces transactions restent purement commerciales et objectives.

C’est un bon moment pour conclure une affaire de sous-location si vous êtes une entreprise bien financée en pleine croissance. Selon Colin Yasukochi, directeur exécutif de la société de services immobiliers commerciaux CBRE, les sous-locations dans des zones privilégiées comme Mission Bay et le quartier financier de la ville vont actuellement de 60 à 80 $ le pied carré. Cependant, il faut souligner que malgré la vague actuelle de sous-locations, les bâtiments commerciaux de San Francisco sont actuellement vides à 35% et qu’il y a encore plus de locataires qui sortent que de locataires qui entrent.

Quel est donc l’impact de cette situation sur l’avenir du marché de l’immobilier commercial à San Francisco ? De nombreuses entreprises comme OpenAI semblent profiter de l’opportunité de louer des espaces plus modernes à des prix identiques, voire inférieurs, à ce qui était possible il y a plusieurs années pour des lieux moins finis et dans des zones plus centrales de la ville. Si l’économie s’améliore dans la deuxième moitié de la nouvelle année et que les taux d’intérêt baissent, les entreprises technologiques en particulier seront bien positionnées pour se rétablir plus rapidement et entraîner la ville avec elles.

Alors, la question qui se pose est : assistons-nous à une redistribution des cartes dans l’écosystème des entreprises technologiques de San Francisco, où certaines entreprises émergentes sont prêtes à occuper des espaces laissés vides par des sociétés plus anciennes ?

Source : Techcrunch

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