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Credits image : Lars Kienle / Unsplash

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Internet : Certainement une Con-Fusion!

Chaotique. Absurde. Exubérant. L’internet, cet « auto-routier » inclassable, comparable au Wild West numérique, est à nouveau sous le feu des projecteurs. Mais attends, n’est-ce pas ce qui fait son charme? Ah, Cory Doctorow, journaliste chevronné et ardent défenseur de la vie privée l’appelle autrement, l’«enshittification» de l’Internet. Assez tranchant, non ? On dirait du roadkill numérique!

Je vous vois déjà, des millénaires plus tard, vous souvenir des bons vieux jours de Napster, suivis de jours beaucoup plus tristes où Napster a été poursuivi en justice jusqu’à l’oblivion avec Grokster et le reste de l’écosystème de partage P2P. On en est arrivé là : quelques plateformes de streaming approuvées par le label et stérilisées comme Pandora et Spotify. Vive les litiges sur les droits d’auteur des entreprises!

C’est comme si nous avions échangé notre liberté freewheeling pour un iPod itératif étincelant avec un mélange de pistes prédéfinies, sans pouvoir passer à travers les stations de radio.

Dans son nouveau livre, The Internet Con: How to Seize the Means of Computation, Doctorow se penche sur le paysage des médias sociaux modernes, cataloguant et illustrant les échecs et les décisions d’affaires à courte vue des grandes entreprises technologiques qui promettaient l’avenir, mais ont simplement ajouté plus de nazis à nos fils d’actualité. Nous avons à la fois l’obligation et la responsabilité de démanteler ces systèmes, soutient Doctorow, et nous avons les moyens de le faire avec une plus grande interopérabilité.

Si le système de « notification et de retrait » de la Digital Millennium Copyright Act et le système « ContentID » de YouTube jouent sur les sites de streaming modernes, cela va sans dire.

Le « préjudice de la notification et du retrait » n’affectent pas directement les grandes compagnies du divertissement. Mais en 2007, l’industrie du divertissement elle-même a imaginé une nouvelle forme, encore plus puissante, de notification et de retrait qui parvient à nuire directement au Big Content, tout en amplifiant les dommages pour nous tous.

Le successeur de la notification et de la retrait, c’est le « notice-and-stay-down », qui surveille tout ce que chaque utilisateur télécharge ou tape et vérifie s’il est similaire à quelque chose qui a été signalé comme une œuvre protégée par le droit d’auteur. En 2007, cette notification et ce maintien du silence ont fait leurs débuts en tant que modification volontaire de YouTube, appelée « Content ID ».

Les ordinateurs ne peuvent pas faire la différence entre une utilisation équitable et une violation des droits d’auteur. Il n’y a pas moyen. Cela signifie que les filtres bloquent toutes sortes de créations et discours expressifs légitimes, en particulier des créations qui font usage d’échantillons ou de citations.

En tout cas, heureusement que Doctorow offre un peu de libération en soulignant que nous avons à la fois une obligation et une responsabilité de démanteler ces systèmes, et des moyens de le faire en permettant une plus grande interopérabilité. Et bien sûr, avec un éclat d’humour: même dans l’ennui, nous pouvons encore nous amuser.

En fait, si la « notification et le takedown » sont un mal de tête, la « notification et le stay-down » sont une migraine complète. C’est comme dire: « Salut, vous voulez enregistrer de la musique sur votre chaîne YouTube? Eh bien, bonne chance pour cela! »

Alors, quelle est la véritable épine dans le pied ici? Est-ce le vol flagrant de notre chère et ancienne liberté Internet? Les grandes entreprises technologiques ont-elles trahi les promesses d’un futur farfelu numérique? Ou sommes-nous en l’absence d’un remède pour la migraine de ce hold-up cybernétique?

Source : Engadget

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