« Quand le succès frappe à la porte, accueille-le avec un grand sourire », pourrait être la devise du fonds d’investissement Peak XV Partners. Après s’être séparé de la grande famille Sequoia il y a six mois, le fonds a déjà triomphé avec une performance de 10 fois ou plus sur quatre occasions, la dernière en date étant l’IPO surinvestie de Mamaearth.
On pourrait dire que Peak XV a gagné le jackpot avec son investissement dans Mamaearth. C’est le 20ème bébé IPO de Peak XV en Inde et en Asie du Sud-Est, surpassant largement les autres firmes de Venture Capital dans ces régions.
Comme un joueur qui quitte la table après une soirée fructueuse au casino, Peak XV a récemment liquidé ses actions restantes dans le Zomato, marquant une belle rentabilité en 10 ans. Ils ont certainement su flirter avec le succès dans ce rapprochement avec ce géant de la livraison de nourriture.
« Peak XV a une habileté étonnante à savoir quand entrer et sortir du jeu de l’investissement. »
Et comme si ce n’était pas assez impressionnant, ils ont fait un retour de 12 fois sur K12 Techno Services. Ils ont un flair indéniable pour choisir leurs poulains et les accompagner jusqu’à la ligne d’arrivée.
Il semblerait que le secret du Fonds soit dans ses chiffres. Doté d’une réserve de capital de 2,5 milliards de dollars, Peak XV gère un volume de capital nettement supérieur à n’importe quel autre Fonds de Venture Capital focalisé sur l’Inde et l’Asie du Sud-Est. Avec plus de 400 investissements, son portefeuille comprend plus de 50 licornes et globalement près de 40 entreprises avec un chiffre d’affaires annuel supérieur à 100 millions de dollars.
Depuis sa séparation de Sequoia, Peak XV a pris son indépendance et se lance tête baissée dans la création de partenariats. Les exécutifs ont même mentionné lors d’une réunion en août qu’ils se sentaient libres d’adopter une approche plus agressive. Ils ont également réévalué la valeur estimative de quatre de leurs six fonds.
Si tout cela ne suffisait pas, Peak XV étend désormais son regard au-delà des frontières de l’Asie et s’intéresse au marché australien et américain. Qui sait, peut-être que le Kangourou et l’Aigle seront leurs prochains compagnons de jeux?
En somme, Peak XV a su rebondir après sa séparation de Sequoia et n’a depuis fait qu’escalader les sommets du succès. La preuve que parfois, la séparation n’est pas une fin en soi, mais plutôt le début d’une fructueuse indépendance. Et pour terminer sur une note d’humour, on pourrait dire que Peak XV moins Sequoia donne un rendement cher !
Source : Techcrunch