“Qui n’a jamais rêvé de recevoir un petit coup de pouce de la part d’une grande multinationale ? C’est un peu comme gagner la fée clochette en version Silicon Valley… sauf qu’ici, la baguette magique est remplacée par des clusters GPU flambant neufs !”
Aujourd’hui, Microsoft, dans une généreuse et peut-être stratégique manœuvre, a annoncé qu’elle tendait sa main technologique aux startups, en leur donnant un accès VIP à des ressources de supercalcul sur Azure pour le développement de modèles d’IA, parce qu’apparemment, partager, c’est vraiment caring. Et pour être plus précis, ils offrent des machines virtuelles bigrement puissantes, griffonnées par Nvidia, pour entraîner et faire tourner des modèles générateurs aussi bavards que ChatGPT.
Mais attention, cette distribution de bonbons numériques n’est pas pour tout le monde ! Y Combinator, avec son portfolio brillant de startups, sera le premier à croquer dans la pomme de la connaissance Azure en aperçu privé. Pourquoi eux, vous demandez-vous avec une pointe de jalousie ? Annie Pearl, la grande cheffe de la croissance chez Microsoft, trouve que Y Combinator, c’est un peu le poulailler d’or pour couver les startups dès leur plus tendre bêta.
« La magnanimité de Microsoft a ces limites, mais elles pourraient suffire à l’éclosion de nouveaux prodiges de l’IA. »
Et c’est pas la première fois que Microsoft joue les mécènes avec Y Combinator. En 2015, la firme lançait déjà des baquets de crédits Azure comme des perles aux cochons de la Silicon Valley, dans ce qui ressemblait à une stratégie pas si subtile pour les courtiser loin des nuages concurrents. L’histoire se répète, mais cette fois, avec un goût de GPU et de méga calculs.
La belle Annie ne s’en cache pas : “Azure, mesdames et messieurs, c’est la crème de la crème pour bâtir vos solutions d’IA, et on veut juste que vous le sachiez !” Mais la cerise sur le gâteau, c’est que l’opulence ne se limitera pas aux étoiles de Y Combinator.
Microsoft projette de démocratiser l’accès à ces ressources supercomputantes en tendant la main à son propre fonds d’investissement M12 et aux startups qui y gravitent. Puis, pour rendre les choses encore plus juteuses, ils veulent s’associer avec des investisseurs et des accélérateurs en tout genre pour réduire les barrières qui empêchent l’éclosion des modélisations d’IA chez les startups prometteuses.
Cependant, ne confondez pas élan de générosité avec philanthropie. Microsoft n’oublie pas le business et prévient que si les startups peuvent faire leurs premières folies algorithmiques gratuitement sur les clusters, l’accès ne sera que temporaire. En gros, c’est comme un essai gratuit mais sans auto-renouvellement automatique.
Pourtant, Microsoft joue sa carte de l’unicité, prétendant offrir un service qui n’a pas son pareil sur le marché de l’IA. Mais ne nous leurrons pas : AWS et Google Cloud pourraient hocher la tête en désaccord, car eux aussi ont déjà sévi avec des offres de ce style. Néanmoins, en s’associant avec des têtes pensantes et des réseaux d’investisseurs, Microsoft pourrait bien réussir là où d’autres piétinent encore.
Source : Techcrunch
