« Il n’y a pas de cloud, c’est juste l’ordinateur de quelqu’un d’autre! » – Si vous pensiez que les remaniements d’entreprise étaient seulement un changement d’adresse mail, accrochez-vous à vos chaises ergonomiques. La compagnie américaine de cybersécurité Malwarebytes nous fait un petit tour de magie: voici ThreatDown, la division B2B fraîchement sortie de son chapeau virtuel! 🎩✨
N’oubliez pas qu’en début d’année, Malwarebytes a dit « au revoir » à environ 100 de ses employés. Mais que nenni, ce n’était pas un coup de balai hâtif mais plutôt un échauffement avant le grand numéro de scission. Ainsi, le PDG et magicien-en-chef Marcin Kleczynski, nous présente aujourd’hui officiellement la séparation avec ThreatDown, précédemment connu sous l’étiquette Malwarebytes for Business.
ThreatDown va donc mettre ses super-pouvoirs au service des professionnels, avec un focus sur les logiciels destinés aux entreprises : détection gérée, endpoints et autres joyeusetés techniques. Cependant, Malwarebytes continuera de distribuer des bonbons numériques aux consommateurs : outils variés, protection d’identité, et son fameux VPN tout fringant.
« Un tour de magie avec dissociation des business units pour mieux captiver les spectateurs de l’IT! »
Attention, ne croyez pas que l’équipe de Malwarebytes va s’éparpiller! Sous le grand chapeau de Kleczynski, les deux unités opéreront en symbiose, tout en complimentant les talents de l’autre. Même si l’on change d’enseigne, le dirigeable Malwarebytes conserve le même capitaine et la même direction technique.
L’opération semble être plus qu’une simple passe-passe. Malwarebytes évolue pour mieux contrer les menaces de plus en plus retorses qui hantent nos chères machines. Mais point de réduction de personnel en vue, nous rassure Kleczynski, même si quelques postes de haut niveau ont été redéfinis – exit le chef de la techno, du produit et de l’info.
On se chuchote dans les couloirs virtuels que Malwarebytes n’a pas l’intention d’intégrer de nouveaux grands manitous dans ses rangs pour le moment. Kleczynski lui-même se revêt de la cape de leader produit, convaincu qu’instaurer une culture axée sur le produit est la voie royale à suivre.
Quant à la rumeur d’une vente ou d’une recherche active de financement, détrompez-vous. Après le délicieux apport de 100 millions de dollars par Vector Capital, notre Malwarebytes semble filer le parfait amour avec son partenariat actuel, sans rêver de dot supplémentaire. Avec une base solide de 20 000 clients professionnels, l’entreprise prouve qu’elle est aussi prospère que résiliente.
Ainsi, alors que Kleczynski continue de tisser la toile de sa nouvelle marque sur le marché, il semblerait bien que ThreatDown ne soit pas là pour jouer aux cartes… à moins que ce soit pour un tour de « poker-face » avec les cybermenaces. Et pour paraphraser un célèbre adage : à Malwarebytes, le changement, c’est maintenant… et avec le sourire en prime ! 😁
Source : Techcrunch
