Il paraît que « Posséder un logement, c’est comme une racine pour l’arbre de la vie. » Mais que dire alors de posséder deux chez-sois? Eh bien, une jeune pousse nommée Summer semble penser que c’est la nouvelle recette du bonheur immobilier pour les Millennials qui semblent réticents à l’idée d’acheter même une première maison. Hang on to your chapeaux; on décolle pour la planète « propriétaire 2.0 ».
Cette société, enfantée par d’anciens employés d’Airbnb, est persuadée que ses algorithmes sont capables de prédire les revenus locatifs à court terme aussi précisément que Madame Irma pourrait prédire votre avenir amoureux – mais avec des graphiques et des tableaux Excel en plus. Plus terre à terre, le CEO de Summer, Paul Kromidas, espère lever les nombreux obstacles entourant l’achat et la location saisonnière grâce à cette innovation.
Chez Summer, prévoir les revenus locatifs est un jeu d’enfant, façon de parler bien sûr!
Les services de Summer se divisent comme les chemins dans un vieux conte de fée : soit on y va progressivement, soit on fonce tête baissée. Dans le premier scénario, on picore tranquillement dans le portefeuille immobilier de Summer, tandis que dans le second, on plonge directement dans l’achat d’un bien que la compagnie aura au préalable enveloppé de son expertise du marché.
Croquer cette pomme alléchante coûte un bras (ou presque) avec un paiement initial de 20% de la valeur de la maison et un abonnement mensuel. Mais, oh surprise! L’argent versé sert ensuite d’apport à l’achat final du logement. Un peu comme le concept de « mettre de l’argent dans un cochon-tirelire » sauf que le cochon, ici, c’est une jolie maisonnette avec vue sur la mer, ou sur un parking… selon le budget.
Si jamais l’envie vous prend de ne pas acheter, après deux ans de flirt avec votre location, Summer vous rend votre mise. Mais pour ceux qui voient grand, achètent directement un bien avec leurs conseils et le confient à leur gestion, c’est toute une autre histoire de contes de fées, avec des gestionnaires de propriété et un placement sur des plateformes de location saisonnière.
Bien sûr, chez Summer, on se vante de générer plus de rendement que les concurrents et d’user d’un marketing qui a plus de punch qu’un combat de boxe poids lourds. Mais, comme souvent dans les ruelles sombres de l’internet, les critiques fusent. La location à court terme serait une vilaine bête qui réduit l’offre de logements et faisait gonfler les prix comme la levure dans une bonne pâte à pain.
Malgré tout, le soleil semble toujours briller pour Summer qui vient de récolter 18 millions de dollars en financement, en plus d’un prêt de 50 millions de dollars. De quoi continuer à faire rêver de vacances infinies même si, pour l’instant, le nombre de leurs adeptes demeure aussi mystérieux que le monstre du Loch Ness.
Source : Techcrunch
