white ice on body of water during daytime

Credits image : ruedi häberli / Unsplash

Intelligence Artificielle
0

L’IA peut-elle révolutionner l’étude des icebergs?

Quel est le rôle crucial d’une intelligence artificielle (IA) dans l’étude de l’environnement polaire actuellement? Les tâches répétitives et chronophages, souvent dévolues aux scientifiques, ne pourraient-elles pas être accélérées grâce à l’IA? Des chercheurs de l’Université de Leeds ont peut-être trouvé une solution en créant un réseau de neurones capable de cartographier le contour d’un iceberg gigantesque en seulement 0,01 seconde. Mais comment une telle prouesse est-elle possible?

Est-il vraiment viable de suivre manuellement les mouvements des icebergs géants? Un iceberg étudié ici avait la taille de Singapour lorsqu’il s’est détaché de l’Antarctique, rendant sa surveillance manuelle particulièrement laborieuse, voire impossible. Pourquoi est-il essentiel de suivre ces monstres des mers et leur impact sur les océans de manière plus efficiente?

« Les icebergs géants sont des composants essentiels de l’environnement antarctique, » explique Anne Braakmann-Folgmann, auteur principal de l’étude.

L’exactitude est-elle un luxe dans la pratique actuelle de cartographie manuelle? Cette méthode dépasse-t-elle les approches automatisées en précision malgré son inefficacité en termes de vitesse, quand un analyste peut prendre plusieurs minutes pour délimiter un seul iceberg? La clé est-elle de combiner vitesse et précision?

Le grand défi était de différencier les icebergs de la banquise ou d’autres caractéristiques similaires. Comment s’y sont pris les chercheurs pour entraîner l’algorithme connu sous le nom de U-net avec les images capturées par les satellites de surveillance de la Terre Copernicus Sentinel-1 de l’ESA? L’automatisation totale, serait-elle à portée de main?

Avec une précision de 99 %, le modèle semble surpasser les tentatives antérieures d’automatisation, souvent défaillantes dans la distinction entre icebergs et glaces de mer. Mais est-ce suffisant pour révolutionner la manière dont on observe les géants des océans? L’opérationnalité de ce système dans l’application pratique marquera-t-elle un tournant dans l’étude des changements climatiques et marins?

Le potentiel de cette avancée technologique est indéniable. « Être capable de cartographier automatiquement l’étendue des icebergs avec une vitesse et une précision accrues nous permettra d’observer plus facilement les changements dans la superficie de plusieurs icebergs géants et ouvre la voie à une application opérationnelle, » affirme le Dr. Braakmann-Folgmann. Mais quelle sera la prochaine étape pour l’IA dans la surveillance de notre environnement fragile? Sera-t-elle synonyme d’espoir pour un suivi plus fin et plus réactif des effets du changement climatique?

Source : Engadget

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.