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Credits image : Unseen Studio / Unsplash

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Fintech et Philanthropie : EduFi finance la cerise sur le gâteau éducatif!

« L’argent ne fait pas le bonheur, mais il paie l’école » – Proverbe étudiant fauché.

Au royaume de l’éducation, ce n’est pas l’Empire de la connaissance qui fait loi, mais parfois bien l’Empire de l’argent. EduFi, une startup fintech de Singapour, vient à la rescousse des étudiants pakistanais, portefeuilles vides et rêves plein la tête. Avec à son bord 6.1 millions de dollars récemment levés et un moteur IA survitaminé, son application de prêt « Study Now, Pay Later » (SNPL) vise à lancer des bouées de sauvetage en forme de financements pour franchir le torrent des frais universitaires.

C’est que, voyez-vous, ces pauvres étudiants, ne naviguent pas dans la facilité : écoles privées hors de prix puisqu’elles raflent les 40% des inscriptions à cause des établissements publics de piètre qualité, et une moitié d’adultes sans accès à des services financiers décents. Sans parler des niveaux de pauvreté et d’illettrisme flirtant avec les sommets locaux.

EduFi injecte de l’argent et de l’espoir dans le système éducatif pakistanais, où les obstacles financiers sont plus courants que les diplômes universitaires.

Aleena Nadeem, l’illustre fondatrice et CEO de la plateforme, diplômée du MIT et ancienne de chez Goldman Sachs, a été témoin, les pieds dans le plat de l’éducation pakistanaise, de cette noyade financière. Avec EduFi, elle jette donc des perches sous forme de prêts accessibles en quelques clics sur smartphone pour pousser les jeunes au-delà des portes de l’enseignement supérieur.

Même si la startup ne souffle que sa deuxième bougie, ses accords avec 15 universités lui permettent déjà de tendre la main à quelque 200,000 étudiants. Son application exige juste au préalable le plein d’informations financières de l’étudiant (ou de papa-maman) pour sécuriser le remboursement de ses prêts universitaires directement versés à l’établissement.

Secouons les données de leur beta-test pendant 18 mois : leur modèle de scoring financier a survécu à 80,000 prêts passés au crible des banques, une réactivité de 48 heures pour envoyer le chèque en classe, et une patience à toute épreuve auprès des autorités réglementaires pour décrocher le précieux sésame l’autorisant officiellement à prêter.

Le prochain bulletin scolaire verra peut-être s’ajouter un solide investissement avec la levée de fonds fraîche qui devrait renforcer l’accès aux clients du Pakistan, ajouter un peu d’huile dans les engrenages de la fintech, franchir la frontière des pays voisins et vouer un culte au plastique plus utile avec, pourquoi pas, des cartes de crédit étudiantes.

À ce rythme, les enfants de familles aux revenus modiques auront peut-être un jour autant de facilité à investir dans l’éducation que de détacher une sucette d’un pull en laine. La CEO, Nadeem, en est la preuve vivante: EduFi est cette espoir qu’elle entend propulser. Après tout, libérer les aspirants étudiants du poids financier, c’est un peu comme leur offrir un diplôme avant l’heure. Et comme dit l’adage réinventé : « Pour réussir, il faut prêter…et aussi emprunter! »

Source : Techcrunch

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