« Dans le monde de l’informatique, certaines années on code, d’autres années on décode. » – Anonyme, apparemment licencié. L’année 2023 est entrée dans la saga tech avec plus de suspense qu’une série Netflix en période de grève des scénaristes. Accrochez-vous, car l’épisode des licenciements dans l’industrie tech continue avec plus de 240 000 adieux affectueux à des emplois qui, on l’espère, matchaient sur Tinder avec leurs possesseurs. Un chiffre qui pourrait faire baver le plus puissant des CPU, puisqu’il dépasse de 50 % celui de l’année passée – et spoiler : ce n’était pas la joyeuse époque des fêtes d’entreprise.
Alors que les économistes jouent aux pom-pom girls en tentant de nous vendre de l’optimisme comme des Majorettes des temps modernes, les licenciements tech forment un nuage plus sombre que l’interface de Visual Studio en mode nuit. On a vu défiler des grands noms comme Google, Amazon ou Microsoft, mais aussi des startups au potentiel jusque-là aussi prometteur qu’un cookie qui prédit l’avenir. Et pendant que l’été offrait un léger interlude aux mauvaises nouvelles, comme une publicité pendant un thriller, l’automne semble vouloir remettre une pièce dans la machine (pas si bien huilée) des coupes budgétaires.
Surveiller ces licenciements permet de comprendre leur impact sur l’innovation et la transformation des profils de risque dans le secteur tech.
Dans ce marasme technologique, nous avons des entreprises qui cherchent en rasant les murs (et les postes de travail) comment rester pertinentes à l’âge de la responsabilité fiscale. On assiste à une évolution des profils de risque chez les travailleurs, ainsi qu’à un grand bouleversement dans l’innovation. On découvre aussi qui a assez de levure pour continuer à faire gonfler son équipe malgré la pression.
Tenez-vous bien, la liste est longue comme le code source d’un système d’exploitation ! C’est une avalanche de séparations professionnelles émotionnellement chargées comme les batteries de nos smartphones après une journée d’utilisation intensive. De Pico à OpenSea, en passant par Virgin Galactic, Ubisoft Montreal et Beyond Meat, il semble que le menu soit varié dans la cafétéria du chômage technique.
Mais ce n’est pas tout, amis lecteurs, l’histoire continue et nous devons rappeler que derrière chaque chiffre et chaque pourcentage, il y a des êtres humains avec des familles, des loyers à payer et probablement des abonnements Netflix pour se consoler avec des séries sur les… licenciements. Ironique, n’est-ce pas ?
Heureusement ou malheureusement, pas besoin de mises à jour pour suivre cette épopée : elle est déjà bien installée dans le paysage de 2023. Alors, en attendant un retournement de situation tel un dénouement de série B, suivez-nous pour des mises à jour mensuelles sur cette tendance qui swap plus vite que les emplacements de mémoire. N’oubliez pas : dans le monde de la tech, comme dans La Casa de Papel, tout le monde peut être remplacé. Sauf peut-être le stagiaire, lui, on oublie souvent qu’il est là…
Source : Techcrunch