« À l’ère du numérique, même nos soirées détente ont des updates ! » Comme nous l’avons tous vu venir, Netflix a été le pilier des marathons télévisuels de notre ère, bien ancré avec notre besoin croissant de consommer du contenu vidéo comme on grignote des chips : on n’arrive plus à s’arrêter. Et maintenant, s’engouffrant dans la brèche de nos portefeuilles aux coutures lâches, Verizon lance un combo alléchant : Netflix et sa copine Max, en mode « budget-friendly », ou comment avoir la panoplie streaming pour le prix d’un hit planétaire des années 90.
Se prélasser devant l’écran avec l’esprit tranquille, c’est bientôt possible pour les clients de Verizon – contre une tendre étreinte de 10 dollars mensuels, soutenue par la promesse de caresser les ad-supporters (oui, ceux qui acceptent de voir des publicités pour payer moins cher) de Netflix et de Max. Je ne sais pas vous, mais moi, cela me semble presque aussi attrayant qu’un épisode inédit de « Friends », à ceci près que Chandler Bing n’aura pas besoin de « casser sa tirelire ». Le Wall Street Journal laisse entendre que ce duo pourrait nous être présenté sous peu, comme un bouquet surprise qu’on réserve pour les grandes occasions.
Tandis que nos services de streaming préférés s’apprêtent à jouer les cupides, il n’a jamais été aussi facile de dire « oui » à un abonnement… et de le « ghoster » pour un autre.
L’équation est simple : avec des abonnements qui grimpent plus vite que les notes vocales de Mariah Carey, Netflix et consorts cherchent à nous lier d’une fidélité sans failles grâce à de douces promesses tarifaires. Qui sait, ces petits rabais pourraient bien être le ciment nécessaire pour construire une relation longue durée avec leur audience. Et il en va de leur succès publicitaire. Du coup, c’est un peu comme le dernier Tinder match en date : pour que ça match vraiment, faut y mettre du sien… et quelques dollars de moins.
Une année s’est écoulée depuis que Netflix a dévoilé sa fameuse formule supportée par la publicité, mais force est de constater que, jusqu’ici, les paillettes ne pleuvent pas sur ce nouveau-né. Le grand patron, David Zaslav de Warner Bros. Discovery, révèle même que son service perd des milliards, comme si cela pouvait arrêter notre frénésie streaming. Finalement, ce pourrait bien être le moment parfait pour Verizon d’apporter cette touche de magie budgetale et convaincre les indécis de rester dans leur giron « Netflixien » pour toujours… ou au moins jusqu’au prochain rebondissement tarifaire.
Source : Engadget
