« En informatique, si ça marche, c’est déjà obsolète. » Si cette maxime vous arrache un sourire, attendez de voir ce que notre cher OpenAI nous a concocté avec son petit dernier, le programme de partenariat pour la collecte de données. Oui, vous avez bien lu, après nous avoir charmé avec leur ChatGPT et nous avoir fait googler « comment parler à un robot », ils veulent maintenant nourrir leurs IA avec des données fraîches, plus croustillantes les unes que les autres, allant des images aux vidéos, en passant par du texte et de l’audio. L’appétit vient en mangeant, dit-on, et il semble que nos IA aient un sacré coup de fourchette!
Mais rassurez-vous, chers lecteurs, OpenAI ne veut pas juste un gros hamburger de données. Non, nos geeks favoris visent plutôt la haute cuisine: des données « exprimant une intention humaine ». ChatGPT, ce bon vieux complice du 21e siècle, bénéficiera ainsi de ces nouvelles saveurs pour mieux saisir les subtilités de nos bavardages. Avec des outils perfectionnés pour comprendre le blabla humain – déjà pas simple pour nous, imaginez pour un robot – on peut s’attendre à des conversations avec nos assistants virtuels aussi fluides qu’une crème brûlée (oui, je suis allé dans un restau français hier).
OpenAI collecte des données pour cuisiner la prochaine génération d’IA, espérant satisfaire notre faim de conversations naturelles.
Testés et approuvés par notre cher ChatGPT, des partenariats avec des entités aussi autoritaires que le gouvernement islandais vont nous offrir des réponses plus épicées et nuancées. Les organisateurs de données auront le choix entre les recettes open-source, un peu trop « exhibitionnistes » à mon goût, avec des données accessibles à tous; et la voie privée, plus à la James Bond, qui garde les secrets bien cachés, à l’exception d’une poignée d’élus. Après tout, qui aimerait que sa liste de courses finisse sur le web? Céréales et lait, passe encore, mais personne ne doit savoir pour ma collection secrète de yaourts à la grecque!
Et pour les sceptiques qui lèvent un sourcil sur la confidentialité, ChatGPT joue la transparence. Oui, il a déjà ses 100 millions d’amis hebdomadaires, mais il prétend ne pas toucher aux données utilisateurs sans leur « say-so ». Pourtant, après les gaffes de Samsung et ses employés trop bavards, il semble que OpenAI soit l’objet de regards plus scrutateurs que la Joconde au musée.
Chose sûre, entre la collecte sélective et le respect de la vie privée, la ligne est aussi fine que celle qui sépare le génie de la folie. Et puisqu’on parle de finesse, concluons avec celle-ci: OpenAI récolte des données comme on cueille des fleurs… avec délicatesse, espérons que ce bouquet d’intentions soit un vrai régal pour nos sens numériques et non un pot-pourri! Ah, la nature… même digitalisée, elle a toujours ce petit quelque chose d’irrésistible, pas vrai?
Source : Engadget
