« Il était une fois dans la Silicon Valley, les startups espéraient trouver la fameuse poule aux œufs d’or, mais les temps ont changé et il y a maintenant des accélérateurs pour les artistes! »
L’histoire commence comme ceci : des petites startups pleines d’espoir débarquent dans des accélérateurs façon Y Combinator ou TechStars, s’imaginant que ces usines à succès leur révéleront les secrets de la chocolaterie technologique. Et si je vous disais qu’un soupçon de cette recette magique pouvait métamorphoser non seulement les startuppeurs mais également les artistes?
Bienvenue dans le conte moderne de Inversion Art, qui, tel un bon génie, sort de sa lampe pour exaucer les vœux des artistes méritants mais un poil désemparés face aux tumultes de la carrière solo.
L’art et l’accélération, un couple aussi insolite que prometteur!
Joey Flores, l’Aladin des temps modernes et co-fondateur d’Inversion Art, est un ancien de Y Combinator converti en mécène des temps numériques. Son platforme EarBits, formée et vendue sous la bienveillance de ce même accélérateur, lui a filé des étoiles dans les yeux et une idée lumineuse: pourquoi pas transposer ce modèle en fière monture pour les artistes?
Peignant son tableau en binôme avec Jonathan Neil, Flores aspire à redéfinir le succès artistique. Ces deux là ne voudraient rien moins que transformer le pouvoir évocateur de l’art en partenariat pérenne, avec une touche de mentoring, une palette d’introductions et un chevalet de soutiens indéfectibles.
Neil y va de son coup de pinceau en affirmant l’indépendance de leur démarche. Inversion Art ne serait-il pas le premier mousquetaire audacieux à se ranger vraiment aux côtés des artistes dans cette noble quête du succès sur-mesure? Alors qu’autrefois, le chemin d’un artiste était pavé par des tiers comme les collectionneurs ou les galeries, voilà que nos héros du jour lui offrent le pinceau pour dessiner lui-même les contours de son futur.
Source : Techcrunch