Qu’est-ce qui motive les mouvements de fonds d’investissement comme Interplay basé à New York? La société de capital risque vient de conclure son troisième fonds, atteignant 45 millions de dollars en engagements de capital. N’est-ce pas intrigant de constater la continuité de leur stratégie après les deux premiers fonds dédiés aux premières étapes de financement?
Interplay, focalisé sur les investissements de série A, injecte son capital dans le logiciel, y compris les places de marché B2B et les logiciels verticaux. Mais quelle est la particularité de ces marchés pour que ce fonds y consacre autant d’attention? N’est-ce pas le reflet d’une numérisation croissante de secteurs précédemment à l’écart pour des raisons économiques, comme l’explique Mark Peter Davis, fondateur et associé directeur chez Interplay?
Le fonds actuel fait-il écho à une tendance de spécialisation que l’on observe de plus en plus dans l’industrie? Selon Davis, il semblerait que les plateformes horizontales s’adaptent de plus en plus aux besoins spécifiques de certaines industries. Mais, comment cela influence-t-il la stratégie d’investissement d’Interplay? En effet, Davis révèle que cette évolution constitue la thèse sous-jacente de ce nouveau fonds.
Le mouvement vers la spécialisation est une tendance clef, mais comment Interplay capitalise-t-il sur cette évolution?
Quelle différence y a-t-il avec les fonds précédents d’Interplay? Cette fois, il s’agit de fonds institutionnels, avec le soutien de fonds de fonds, de bureaux de famille et de fondateurs du portefeuille d’Interplay. Est-ce là un changement de cap significatif pour la firme en termes de confiance et de soutien institutionnel?
Comment Interplay se démarque-t-il dans ce paysage concurrentiel? Davis souligne plusieurs éléments distinctifs, dont la constance de l’équipe de partenaires généraux prenant les décisions d’investissement, une proposition de valeur considérable par rapport à la taille de leurs chèques et un studio qui permet d’incuber et de démarrer des entreprises. N’a-t-on pas là une stratégie qui étend leur portée et créé un flux d’affaires intéressant?
La constitution de ce nouveau fonds place la gestion d’actifs d’Interplay à 150 millions de dollars. Mais comment la firme prévoit-elle de répartir cet investissement entre les entreprises? Apparemment, Davis anticipe des investissements dans 20 entreprises, avec des injections de 1 à 2 millions de dollars par chèque, tout en se réservant la possibilité de réaliser des accords de suivi. Est-ce là un plan judicieux dans le contexte actuel des marchés?
Quel est l’impact des conditions de marché difficiles sur le processus de collecte de fonds pour les entreprises et les VC? Davis reconnaît la difficulté de lever des fonds dans ce climat mais demeure fier des résultats obtenus malgré les circonstances. Cela pourrait-il être un signe de leur robustesse et de leur stratégie d’investissement bien rodée?
Compte tenu de la tendance récente à la prudence face aux valorisations élevées, quel est le positionnement d’Interplay face à l’euphorie du marché? Davis insiste sur la discipline de la firme qui a passé à côté de nombreuses opportunités jugées trop élevées en termes de valorisation. Ne serait-ce pas la marque d’un investisseur avisé et conscient des risques surévalués?
Avec ces fonds, Interplay cherche manifestement à exploiter un marché jugé attractif, bénéficiant de valorisations d’entreprises revenant à des niveaux jugés raisonnables. Mais alors que les valorisations tendent à se corriger, quelles en seront les conséquences pour les entrepreneurs et pour des investisseurs comme Interplay?
Source : Techcrunch