Est-ce que posséder un véhicule Cybertruck de Tesla impliquera plus de responsabilités qu’on ne le pense ? Récente clause ajoutée par Tesla soulève des questions : les acheteurs ne peuvent revendre leur véhicule neuf pendant la première année suivant l’achat, sans autorisation explicite du constructeur. Sinon, que se passe-t-il? Risquent-ils vraiment le procès pour non-respect de cette consigne ?
La nouvelle politique vise-t-elle à contrôler le marché ou simplement à protéger l’exclusivité de leur produit ? En cas de non-respect de la clause de non-revente, que pourrait faire Tesla exactement ? Se donner le droit de « rechercher une injonction pour empêcher le transfert de titre du Véhicule » semble plutôt radical, mais est-ce une démarche juridique habituelle ? Et n’est-il pas encore plus surprenant que la pénalité puisse atteindre la somme de 50 000 $ ou la valeur de la revente, selon le montant le plus élevé?
Les exceptions à ce décret draconien sont-elles honnêtement envisageables ? Tesla mentionne la possibilité d’accorder des dérogations aux âmes chanceuses qui souhaiteraient vendre leur Cybertruck sous le seuil d’un an. Mais peut-on réellement obtenir facilement cette bénédiction écrite de Tesla ? Et à quel prix ? Si consentement il y a, le vendeur se verra-t-il offrir un juste retour financier pour son véhicule, ou devra-t-il accepter une offre réduite et potentiellement insatisfaisante ?
Tesla lutte contre la spéculation ou protège-t-elle simplement une exclusivité temporaire ?
Pourquoi cette approche est-elle spécifiquement appliquée au Cybertruck, ce camion avant-gardiste ? Compte tenu de l’annonce que la production de masse du Cybertruck ne débutera pas avant 2024, peut-on interpréter cette mesure comme une tentative de couper court à l’afflux de revendeurs opportunistes ? La décision de limiter la revente est-elle vraiment une mesure pour protéger les consommateurs ou cache-t-elle une stratégie purement mercantile ? Est-ce une atteinte aux droits des consommateurs ou simplement une nouvelle forme de régulation du marché ? La rareté artificielle créée en contrôlant la distribution est-elle juste ?
Avec cette manoeuvre, Tesla se positionne comme un acteur non seulement de l’innovation, mais aussi de la régulation du marché de l’automobile. Reste à savoir : cette tendance est-elle porteuse de changement pour l’industrie en général, ou est-elle un cas isolé propre à la philosophie avant-gardiste de Tesla ? Ces nouvelles règles du jeu sauront-elles équilibrer l’exclusivité pour les premiers utilisateurs tout en maintenant une relation de confiance avec l’ensemble des consommateurs ?
Source : Engadget