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Credits image : Austin Chan / Unsplash

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Accrocs du Like : Les Titans du Web à la Barre du Tribunal!

« En matière de réseau sociaux, nous sommes tous accros… ou presque en procès ! »

Avis à tous les juristes de la nouvelle ère technologique : préparez vos toges, on va plaider à l’ère des likes ! Yvonne Gonzalez Rogers, juge de district des États-Unis, vient de décider que les géants du numérique tels que Google (propriétaire de YouTube), Meta (animateur de Facebook et Instagram), ByteDance (détenteur de TikTok) et Snap vont devoir répondre de plaintes les accusant d’avoir rendu les adolescents accros aux réseaux sociaux. Ces entreprises, selon Bloomberg Law, vont devoir batailler contre des centaines de poursuites fédérales engagées ces dernières années.

La juge Rogers a balayé l’argument selon lequel ces sociétés seraient protégées par le Premier Amendement et la Section 230 de la Communications Decency Act. Cette section protège les éditeurs de responsabilité quant aux contenus postés par les utilisateurs, mais pour la magistrate, les procès couvrent bien plus que de simples publications tierces. Elle ajoute qu’ils n’ont pas réussi à justifier pourquoi ils ne devraient pas être tenus responsables pour d’autres méfaits, tels que les contrôles parentaux défaillants, l’absence de systèmes de vérification efficaces de l’âge, ou les obstacles placés dans le processus de désactivation des comptes. Néanmoins, certaines plaintes, comme celles attaquant les sociétés pour ne pas limiter certains types de contenus, ont été rejetées.

Les grandes entreprises du web vont devoir justifier leur rôle dans l’addiction aux réseaux sociaux des plus jeunes, un vrai cas de conscience numérique.

Les actions en justice ont été déposées au nom de mineurs de différentes régions du pays. En 2022, une mère du Connecticut a poursuivi Meta et Snap, accusant ces plateformes d’avoir provoqué une dépendance chez sa fille de 11 ans, qui a fini par se suicider. Plus récemment, en octobre, Meta s’est retrouvé dans le viseur de 41 États ainsi que du District de Columbia, qui l’accusent de connaître les effets « addictifs » de ses caractéristiques néfastes pour les enfants et les adolescents. La pression s’accentue sur ces sociétés, notamment depuis que Frances Haugen, une ancienne employée, a révélé des recherches internes à Facebook mettant en évidence les dommages causés par Instagram à un pourcentage non négligeable de jeunes utilisateurs.

Les porte-parole de Google et TikTok ont chacun renvoyé la balle en affirmant auprès de Bloomberg Law et Reuters respectivement, que la protection des enfants a toujours été au cœur de leur mission, soulignant l’existence de contrôles parentaux robustes et des expériences adaptées aux enfants. Ils qualifient les allégations portées contre eux de « simplement fausses. »

Source : Engadget

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