« In a world of artificial wonders, they had to make sure never to press Ctrl+Z on creativity. » Ah, la magie de l’intelligence artificielle ! Des voitures qui conduisent toutes seules, des frigos qui te rappellent d’acheter du lait… et bientôt, des films entièrement faits par des AI. Oui, vous avez bien lu, cher public.
Il y a ces génies qui nous ont montré que des IA pouvaient parler avec une aisance déconcertante. Et boom ! Meta en rajoute une couche en dévoilant Emu Video, un petit système bien futé qui peut animer des vidéos de quatre secondes à partir d’une simple description.
Avec Emu Edit, c’est un peu comme si vous pouviez dire à votre ordinateur : « Tiens, cette vidéo, fais-la en slow motion » et pouf, magie de la technologie, votre caprice est exaucé. Oui, autrefois, on avait des magiciens avec des chapeaux et des lapins, maintenant, nos tours de magie viennent avec des câbles USB.
Meta et sa nouvelle IA peuvent gentiment nous faire croire que l’on n’a jamais eu autant besoin de lunettes, tant la réalité et leur création se confondent.
Bien sûr, ce n’est pas la première fois que l’on nous parle de tech qui génère des vidéos, Google et quelques start-ups s’y sont essayés aussi. Mais, laissez-moi vous dire, les créations 512×512 pixels de Emu Video sont assez bluffantes. Bon, à part si elles essayent de reproduire la Joconde, dans ce cas, on repassera!
Les clips les plus réussis semblent être ceux qui misent sur la simplicité et l’esthétique genre « cubisme du dimanche ». Après tout, ça fait des années qu’on utilise des filtres pour flouter nos photos de soirées, pourquoi s’étonner que des AI s’y mettent aussi ?
Alors oui, bien sûr, il y a tout de même quelques pépins dans le fruit technologique. Un skateboard statique (c’est un nouveau style ?), des orteils rebelle, voire des oiseaux qui apparaissent comme par magie (qu’en dirait Harry Potter ?). Et puis, si on regarde bien, les personnages animés par Emu Video sont plutôt… paresseux. Un raton-laveur avec une guitare, okay, mais il n’en jouera pas une note. Dommage !
Éthiquement parlant, tout ça fait un peu frissonner. On parle dejà de remplacer des fonds de scène de films par de l’IA, à quand nos acteurs préférés remplacés par des pixels ? Tandis que certains s’en donnent à cœur joie avec des clips d’invasion extraterrestre via Midjourney, d’autres mettent en garde contre une nouvelle ère de technologie qui, le garrot serré, presserait l’artiste de tout son jus sans même lui dire merci.
Dernières réflexions : pendant que l’AI chante « Je t’aime moi non plus » à des artistes perplexes, on oublie presque de se demander où Emu Video a trouvé ces fameuses « vidéos-textes » pour apprendre à voler de ses propres ailes siliconées. Un jour peut-être, on verra sur nos écrans un film entièrement conçu par une intelligence artificielle, et le seul nom au générique sera celui de… l’ordinateur ? En attendant, on garde les yeux grands ouverts, mais avec une petite larme nostalgique pour la créativité humaine.
Source : Techcrunch