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Credits image : Brian McGowan / Unsplash

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Starship : Enfin l’heure de briller ou… d’exploser les attentes!

« L’espace, la frontière finale… mais sans permis de stationnement, pas de voyage interstellaire ! » Ah, Elon Musk et sa fusée géante Starship peuvent enfin respirer : les régulateurs ont donné leur feu vert pour un second essai de vol en orbite, moins de sept mois après le premier test qui s’est terminé dans un feu d’artifice mémorable. Et oui, dans le domaine spatial, il semblerait que la devise soit: « Qui ne tente rien n’explose rien! »

SpaceX, qui trépignait littéralement d’impatience, se prépare à faire décoller Starship ce vendredi 17 novembre depuis son complexe gigantesque près de Boca Chica, au Texas. Un créneau de deux heures a été réservé à partir de 7h00 du matin (heure locale), un horaire de lève-tôt pour un coup de poker céleste.

« Dès que la paperasserie a été bouclée, la fusée est partie comme un éclair! »

Ce mercredi, la FAA (l’agence américaine responsable de la régulation de l’aviation civile) a annoncé avoir octroyé à SpaceX la licence tant attendue pour ce vol unique. Et comme un bonheur ne vient jamais seul, le Service Fédéral de la Pêche et de la Faune a également conclu qu’il n’y avait « aucun changement environnemental significatif ». Autrement dit, la voie est libre pour que la fusée la plus imposante jamais construite retente sa chance de chatouiller les étoiles.

Depuis son dernier vol en avril, le pauvre engin était cloué au sol, un peu comme ces aigles imposants que l’on empêche de prendre leur envol. Mais dans l’aérospatiale, il semblerait qu’une enquête suite à un « oups » soit aussi habituelle que le diagnostic d’un bug informatique. Et concernant Starship, l’incident en question n’était pas des moindres : disons simplement qu’elle avait perdu un peu de sa superbe et de son intégrité structurelle.

Ce qu’il y a de bien avec SpaceX, c’est que l’entreprise ne se repose jamais sur ses lauriers. En à peine sept mois, non seulement ils ont réparé les dégâts, mais en plus, ils ont amélioré la fusée et tout le dispositif de lancement. Le vice-président de la fiabilité de construction et de vol de SpaceX, Bill Gerstenmaier, n’a pas caché son impatience en affirmant devant l’assemblée que Starship attendait ce feu vert depuis plus d’un mois.

Tout cela pour dire que le développement de Starship suscite beaucoup d’espoirs et d’attentes. C’est simple, cette fusée est tellement costaud qu’elle pourra bientôt déposer des hommes sur la Lune pour le compte de la NASA ou même, si l’on suit les rêves un peu fous d’Elon Musk, établir une colonie sur Mars. Oui, Starship, c’est un peu le couteau suisse de l’espace, designé pour relever des défis qui vont du pragmatique à l’épique.

SPaceX a eu son lot de problèmes lors du premier test, mais l’entreprise assure avoir apporté des améliorations qui, espérons-le, éviteront de répéter le même spectacle explosif. Le futur de Starship est donc chargé : il lui faudra réussir le ravitaillement en orbite, un exercice délicat qui s’apparente à remplir le réservoir de sa voiture tout en roulant sur l’autoroute… dans l’espace. Au programme donc : suspense, adrénaline et un zeste de science-fiction!

Source : Techcrunch

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