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Credits image : Headway / Unsplash

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Tombé de l’Olympe: Quand un Venture Virtuose Rejoint les Rangs des « Venture Vauriens »

« Les startups, c’est comme le sourire d’un chat du Cheshire, ça peut disparaître aussi vite qu’apparaît son sourire… enfin, si le chat était un fraudeur de la Silicon Valley! »

Ah, la Silicon Valley, ses start-ups, ses milliards, et ses scandales! Six mois après le départ en prison d’Elizabeth Holmes de Theranos, et quinze jours après la condamnation de Sam Bankman-Fried, fondateur de l’échange de cryptomonnaies FTX, voici notre dernière perle: Mike Rothenberg, reconnu coupable de… tenez-vous bien, 21 chefs d’accusation comprenant fraude bancaire, fausses déclarations, blanchiment d’argent et fraude électronique. Chapeau, l’artiste!

Débarqué dans le paysage des start-ups en 2013 avec un fonds de $5 millions et une charmante gueule d’ange, Rothenberg avait tout pour plaire. Avec un pedigree incluant Stanford et Harvard, sans oublier Bain & Co., le gars nous mijotait une carrière traditionnelle dans la finance ou le capital-risque. Mais non! Il a préféré nous jouer un solo… qui aujourd’hui sonne plutôt faux.

Ce virtuose de la startup était devenu un virtuose de la tromperie.

Ce natif d’Austin savait aussi comment jouer des cymbales, attirer l’attention sur sa petite boutique avec des parties, oh pardon, des fêtes à n’en plus finir. L’une d’entre elles, justement, a même inspiré un épisode de la série « Silicon Valley » de HBO. Mais derrière les projecteurs, certains murmuraient déjà: « Hey, mais c’est qui qui raque pour la fête? »

Et pourtant, malgré toutes les sonnettes d’alarme, notre Gatsby virtuel n’a pas su stopper la chute. En 2018, la SEC lui jette un de ces regards que même une mère ne pardonnerait pas: accusation de surfacturation des investisseurs pour financer ses projets perso. Et là, c’est le drame, une avalanche juridique dont il ne s’est pas relevé.

Aujourd’hui, alors que Mr Rothenberg attend sa sentence prévue pour le 1er mars de l’année prochaine, chaque chef d’accusation pourrait le mener derrière les barreaux pour un max de 20 à 30 ans. Sans compter les amendes qui s’élèvent à près d’un million de dollars par fausse déclaration. De quoi réfléchir pour celui qui jonglait avec les millions comme un prestidigitateur.

Sur la photo ci-dessus: Rothenberg Ventures dans ses meilleurs jours, avec Rothenberg au centre.

Source : Techcrunch

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