Connaissez-vous ces tableaux vivants dans les stades où les spectateurs deviennent des pixels humains, créant des images majestueuses? Comment, d’ailleurs, est-ce que des milliers de personnes coordonnent leurs actions pour former une image cohérente et dynamique? Les réponses à ces questions pourraient bien se trouver dans le domaine de la programmation.
Dans son ouvrage Code to Joy: Why Everyone Should Learn a Little Programming, Michael Littman développe l’idée que comprendre les fondements de la programmation peut aider à naviguer dans un avenir riche en automates. Peut-être même que programmer deviendra aussi fondamental que de savoir lire ou écrire. Les exemples dans son livre font-ils le pont entre la technologie et le quotidien de manière accessible?
Les spectacles de cartes dans les stades, est-ce qu’ils ne sont que de simples attractions visuelles ou symbolisent-ils en fait le potentiel de la programmation dans des applications grand public? Littman illustre la manière dont un stade entier se transforme en écran géant grâce à des commandes simples, mais quelles implications cela a-t-il pour notre compréhension des interactions homme-machine?
L’avenir de la programmation sera déterminé par notre capacité à comprendre et à interagir avec les systèmes automatisés, mais sommes-nous prêts?
Ces stunts de cartes, bien qu’ils aient commencé comme un divertissement populaire dans les années 1920, ont évolué avec l’introduction de l’ordinateur dans les années 1960. À quel point l’informatisation a-t-elle transformé ce spectacle en une chorégraphie complexe où chaque participant tient son rôle de pixel humain? Est-ce un indice que notre collaboration avec les machines devient de plus en plus sophistiquée?
Les détails des commandes à exécuter par la foule sont distribués par ordinateur, mais qu’arrive-t-il lorsque des erreurs humaines s’introduisent dans l’équation? L’incident lors de la Convention Nationale Démocrate de 2016, où la performance a échoué en raison du manque de participation, met-il en lumière les limites de notre coordination, même assistée par la technologie?
Le traitement des images numérisées pour la réalisation des stunts de cartes semble simple, mais quels sont les défis et les fascinantes applications cachées derrière cette technologie? Les algorithmes qui transforment les images en séquence de cartes colorées pour les stades ne sont-ils qu’une prouesse technique ou bien annoncent-ils une forme plus profonde de collaboration entre l’homme et la machine?
Si l’on considère la convergence entre la création de séquences de commandes par des ordinateurs pour les spectacles de cartes et la promesse de l’apprentissage machine, pouvons-nous entrevoir un futur où les ordinateurs ne se contenteraient pas de suivre nos commandes mais aussi d’anticiper et de faciliter nos créations? En continuant cette collaboration, allons-nous évoluer vers une compréhension mutuelle plus subtile avec les machines ou bien serons-nous dépassés par leurs capacités?
Une question demeure donc ouverte: la créativité humaine bénéficiera-t-elle de cette synergie avec les machines, ou finira-t-elle par être éclipsée par l’efficacité programmée de nos créations mécaniques?
Source : Engadget
