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Credits image : Bernd 📷 Dittrich / Unsplash

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Le droit d’auteur à l’ère de l’IA : Une lutte pour l’éthique ou un obstacle à l’innovation?

Quel est donc le fond du débat autour de l’intelligence artificielle générative et du droit d’auteur? C’est ce que questionne Ed Newton-Rex, ex-vice-président audio chez Stability AI, qui vient de démissionner en exprimant dans un op-ed pour Music Business Worldwide son désaccord sur l’utilisation de contenus protégés par le droit d’auteur pour entraîner les modèles d’IA. Mais pourquoi sa position se démarque-t-elle soudainement d’un secteur qui semble soutenir fermement l’utilisation équitable de tels contenus?

Les entreprises d’IA défendent-elles le droit d’utiliser des matériaux soumis au droit d’auteur sans autorisation ou compensation, invoquant un « usage équitable »? Newton-Rex souligne que Stability AI possède une vision plus « nuancée » que certains de ses concurrents. Néanmoins, il remet en cause la position de l’entreprise devant le Bureau du droit d’auteur des États-Unis, qui plaide pour que le développement de l’IA soit considéré comme relevant du fair use. Mais sur quelles bases légales et morales cette affirmation repose-t-elle?

Newton-Rex argumente: « Les modèles actuels d’IA générative peuvent clairement être utilisés pour créer des œuvres qui concurrencent les œuvres protégées par le droit d’auteur sur lesquelles ils sont formés. Comment peut-on dès lors considérer que l’utilisation d’œuvres protégées par le droit d’auteur pour entraîner des modèles d’IA générative de cette nature puisse être qualifiée d’utilisation équitable? » Une question fondamentale qui invite à réfléchir sur l’équilibre entre innovation technologique et respect des œuvres intellectuelles existantes.

« Comment peut-on considérer que l’utilisation d’œuvres protégées par le droit d’auteur pour entraîner des modèles d’IA soit équitable? »

Newton-Rex n’est pas un inconnu dans le milieu de l’IA musicale; en tant que compositeur classique publié, il a fondé Jukedeck, une entreprise spécialisée dans la création musicale basée sur l’IA, rachetée plus tard par TikTok, où il fut directeur produit pour le laboratoire IA interne. Quelle ironie peut-on y voir lorsque son passé de pionnier dans la technique se heurte à un avenir incertain s’il s’agit de défendre les droits d’auteurs face à la disruption créative de l’IA?

D’un autre côté, n’est-ce pas curieux que des pressions légales soient exercées pour protéger les œuvres produites par l’IA, alors que la loi actuelle, comme l’a réaffirmé un juge en août, statue que l’art généré par IA ne peut être classé sous la coupe du droit d’auteur, faute d’implication d’un auteur humain? Un paradoxe qui rend la conversation sur l’avenir du droit d’auteur plus urgente et complexe dans l’univers numérique.

Source : Engadget

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