star sequins on white platform

Credits image : Joanna Kosinska / Unsplash

HardwareRéseaux sociauxTechnologie
0

Starship : Un Pas de Géant, Deux Gros Boums !

« Il y a plus de chances de trouver un iPhone en mode silencieux tombé dans un canapé que d’assister à un décollage spatial sans encombre. » – Proverbe Geek Contemporain

Vous pensiez avoir vu un vrai feu d’artifice lors du dernier 14 Juillet ? Détrompez-vous ! La fusée Starship de SpaceX vient de nous prouver que le spectacle pyrotechnique peut aussi avoir lieu en plein ciel texan, et ce, dès le matin à 7 h 03 précises. En effet, le vaisseau spatial le plus puissant jamais construit a pris son envol pour la seconde fois, et même si la fête s’est terminée avec la dislocation programmée du lanceur Super Heavy et de l’étage supérieur de la Starship, SpaceX y voit un énorme succès. Pourquoi donc ? Simplement parce qu’ils ont appliqué leur fameuse approche itérative rapide au développement matériel. Et en matière d’itération, force est de constater qu’ils ne chôment pas.

Tenez-vous bien, cette fois-ci, les 33 moteurs Raptor du Super Heavy ont été allumés et sont restés opérationnels durant toute la mission, ce qui est un tour de force comparé au premier test durant lequel six moteurs avaient lâché. De plus, l’infrastructure de lancement semble avoir mieux résisté que la première fois – merci le système d’inondation d’eau qui a douché les ambitions destructrices des moteurs Raptor. On voit que SpaceX n’a pas fait dans la demi-mesure pour donner un bain de jouvence à son pas de tir.

Les améliorations apportées à Starship ne sont pas de la poudre de perlimpinpin, mais la fusée semble avoir tendance à jouer les étoiles filantes un peu trop littéralement.

L’autre coup de maître a été la séparation des étages. Alors que le premier vol orbital n’était même pas allé aussi loin, cette fois-ci, grâce à une technique de séparation inédite baptisée « hot staging », le Super Heavy et la Starship ont réussi leur rupture, donnant ainsi naissance à un nouveau terme : le « divorce thermique ». Mais comme un feuilleton spatial n’est jamais dénué de suspense, le système d’auto-destruction du Super Heavy a décidé subitement de jouer l’explosif – pourquoi ? Mystère et câble de données. C’est la même mélodie explosive qui attendait l’étage supérieur de la Starship, qui avant même d’atteindre son point de coupure moteur, a vu s’activer son autodestruction – encore une fois, pour des raisons aussi opaques que le vide intersidéral.

Tout a été bouclé en sept minutes, top chrono. Pas de passagers, pas de fret, juste l’envie d’atteindre l’autre côté de la Terre et de plonger dans l’Océan Pacifique. C’est ce que l’on appelle chez SpaceX une journée incroyablement réussie, même avec deux désassemblages rapides non programmés. Drôle de conception du succès, si vous voulez mon avis !

Mais mettons les choses en perspective : Starship n’est pas une simple tirelire pour rêveur de Mars, c’est une bête de 120 mètres de haut et 30 mètres de diamètre, avec un rugissement de 16,7 millions de livres de poussée issu de ses 33 moteurs Raptor. Comparé aux modestes 1,7 million de livres de poussée du Falcon 9 de SpaceX, on parle ici d’un vrai gros gibier sidéral !

Et parce que le succès de Starship, SpaceX ne le place pas seulement dans les étoiles mais aussi sur la Lune, la NASA a déjà mis sur la table environ 4 milliards de dollars pour que l’entreprise transforme ce rêve en véritable taxi lunaire au service du programme Artemis. Rendez-vous est pris pour 2025, en espérant que d’ici là, SpaceX aura appris à maîtriser les feux de la rampe plus que les feux d’artifice.

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.