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Credits image : Sara Kurfeß / Unsplash

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Twitt-icules : Quand Elon Joue et Se Tweet

« Qui ne tente rien n’a rien, » disait le grand philosophe Mark Zuckerberg juste avant de modifier les paramètres de confidentialité. En mai 2022, l’oiseau bleu de Twitter s’est pris une amende à plumes de 150 millions de dollars par la Federal Trade Commission (FTC) pour avoir gazouillé un peu trop fort et partagé des numéros de téléphone et des adresses e-mail d’utilisateurs avec des annonceurs. Et qui d’autre sinon Elon Musk pourrait transformer ce tracas juridique en un feuilleton digne de Netflix?

Après s’être emparé des rênes de Twitter, désormais rebaptisé X pour les besoins de la cause, Musk a tenté de jouer à David contre Goliath face à la FTC, arguant que l’agence gouvernementale aurait outrepassé ses droits. Sur son propre réseau, il s’est dressé en preux chevalier luttant contre « l’arme politique qu’est l’agence gouvernementale. » Mais voilà, son bouclier n’était qu’un couvercle de poubelle face à l’épée de la justice.

Néanmoins, un juge fédéral, probablement moins sensible à la prose muskienne, a mis fin à la rébellion en déclarant, non sans une pointe d’ironie juridique, que son tribunal n’avait pas l’autorité pour bloquer l’ordre de la FTC. En gros, « circulez, y’a rien à tweet… voir ! » Plus encore, le juge a nié à Musk l’immunité royale l’empêchant d’être déposé pour une autre investigation.

Elon Musk devra se soumettre aux normes strictes de la FTC et à son propre temps d’antenne.

L’argumentaire de X a échoué à convaincre, le juge soulignant que la FTC avait toutes les raisons d’augmenter sa surveillance après que Musk ait joué au jeu des chaises musicales avec son équipe de sécurité chez Twitter, entraînant un vent de panique au sein des bureaux… déjà pas mal désertés.

En conséquence de toutes ces péripéties, le SpaceX man ne peut éviter de se soumettre à une joute verbale face à la FTC. Et comme pour ajouter un tweet à l’affaire, l’agence a intensifié son enquête sur la gestion des licenciements chez X, et d’autres affaires juteuses pour tabloïds technophiles.

Pendant ce temps, X, tel un tremplin pour artistes controversés, ne cesse de faire les choux gras de la presse. IBM par exemple, a récemment retiré sa publicité de la plateforme après s’être retrouvé à sponsoriser du contenu un peu trop fâché avec l’histoire. Et Musk lui-même n’est pas en reste, après avoir semblé appuyer un post au parfum antisémite.

Source : Engadget

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