Il fut un temps où converser avec un robot était le sujet de science-fiction le plus branché. Maintenant, dire bonjour à une IA est juste une autre journée au bureau. ChatGPT d’OpenAI, notre verbeux ami virtuel, est partout. Et quand je dis partout, je veux dire que 92% des sociétés du Fortune 500 sont devenus fans de sa prose numérique. C’est un peu comme dire que l’herbe est verte, l’eau est humide et les chats rule Internet.
Par contre, pour certains, ChatGPT est à la tech ce que le Joker est à Gotham : un agent du chaos. On soupçonne cette belle IA d’être diablement douée pour écrire des essais, des poèmes, et même, je n’ose le dire, des comptes rendus d’articles techniques… Mais je m’égare. Là n’est pas la question, même si je me demande parfois si je parlerai encore français après une longue conversation avec notre ami IA.
En plein milieu de cette révolution, pendant qu’OpenAI lançait son grand raout annuel pour les développeurs, la direction a viré de bord. Sam Altman, le CEO, s’est vu montrer la porte avec autant de délicatesse qu’un éclair à la demande d’un utilisateur de ChatGPT. L’intérim a vu le passage éclair de Mira Murati avant que le co-fondateur de Twitch, Emmett Shear, ne prenne la barre du navire OpenAI.
Le rocambolesque feuilleton de la direction d’OpenAI ferait une bonne saga de l’été!
Pendant que les têtes tombaient, l’innovation continuait. GPT-4 Turbo a été lancé sur le marché tel un héros de Marvel, prêt à embarquer dans des aventures textuelles et graphiques. Gratuite pour le commun des mortels via Bing Chat, cette IA nouvelle génération s’est rapidement liée à Internet même pour permettre aux utilisateurs de créer des promptes de texte et d’images simultanément, une sorte de Spider-Man des temps modernes.
Là où ça devient vraiment marrant, c’est quand OpenAI ouvre la boîte de Pandore avec son GPT store. Imaginez-vous, chers lecteurs, créer votre propre version de ChatGPT, la vendre et devenir le prochain Elon Musk de l’IA. Non, ce n’est pas un scénario de Black Mirror, c’est la réalité. Et pendant que vous y êtes, pourquoi pas lui demander de chanter la Marseillaise ou de rédiger votre liste de courses ?
Si OpenAI devait avoir un slogan, ce serait sûrement : « IA aujourd’hui, IA demain, IA à jamais ! » Alors que notre cher ChatGPT atteint les 100 millions d’utilisateurs, son influence se fait sentir même à l’école, faisant trembler professeurs et copies plagiées. Mais ne nous laissons pas distraire, le chemin est encore long et les mises à jour pleuvent comme des hashtags sur Twitter.
On pourrait dire que les bourdonnements autour de ChatGPT sont parfois exagérés. C’est un peu comme ces superproductions hollywoodiennes qui nous promettent monts et merveilles mais qui finissent par nous endormir avant la fin du deuxième acte. Mais ne soyons pas trop durs ; après tout, la star c’est lui, et nous, nous sommes juste là pour apprécier le spectacle.
Source : Techcrunch